« Entre haine et violence »
06/12/2015 Bonjour à toutes et à tous,
Entre haine et violence de novembre à décembre, quel message se dessine pour la jeunesse de France ?
Ils sont timides ceux qui essaient d’analyser pourquoi le départ des jeunes, et des français en général, pour l’étranger est en hausse constante.
Près de 10 000 Français inscrits auprès des services #consulaires en #Inde et 250 000 touristes ou voyageurs fr chaque année. #expatriation
— Christophe Bouchard (@CfBouchard) 2 Décembre 2015
L’Express qui titre « Trois mauvaises nouvelles pour les jeunes diplômés » avertit : « La promo 2014 a eu plus de mal à trouver du travail que la précédente, et à des conditions moins avantageuses ».
En ces jours d’élections, je me dis que finalement tous les ingrédients sont réunis pour pousser nos enfants hors des frontières.
Tiens d’ailleurs, le Courrier International relaie des réactions venues d’Europe très intéressantes, à propos des résultats français obtenus aux élections régionales.
En Allemagne, la Süddeutsche Zeitung se demande « Mais sont-ils fous ces français ? »
Et puis pour l’Espagne, c’est « Une cette dérive inquiétante de nos voisins vers l’extrême droite », que l’on peut lire dans El Periódico.
Quant au Royaume Uni, The Guardian souhaite que « Les Républicains et les socialistes unissent leurs forces contre le FN ».
En Italie, enfin, « Il y a aussi l’angoisse d’une nation habituée à l’hégémonie qui sent désormais qu’elle ne compte plus pour grand-chose » analyse Le Corriere della Sera, toujours relayé dans le Courrier International.
Et puis ouste, à bas les frontières, la jeunesse n’en a cure.
Je comprends d’autant mieux qu’elle n’accorde plus aucune valeur à ces racoleurs de tout bord.
Ceux qui n’ont pour ambition première, que de comptabiliser leurs électeurs, plutôt que de se soucier des citoyens.
Et finalement heureusement que les jeunes actuels veulent aller découvrir d’autres possibles pour élargir leur regard.
Quoi qu’il arrive, ils en retireront toujours une expérience très enrichissante personnellement, humainement et culturellement.
Alors bon vent à tous les citoyens du monde.
Bien à vous,
Isabelle