« En vœufs-tu en voilà »
11/11/2024 Bonjour à toutes et à tous,
En vœufs-tu en voilà, permettez-moi ce jeu de mot douteux qui ne fait pourtant que refléter ma réalité, je croule sous les oeufs.
Effectivement, je suis une amatrice d’oeufs, deux par jour précisément, et la plupart du temps cuits à la coque, parfois en omelette, mais le jaune d’oeuf cru garde tous ses nutriments.
Par chance, j’ai pu me procurer des oeufs de poules évoluant en plein air dans une ferme biologique d’Auroville.
De plus, le jaune de l’oeuf est invariablement orange, tant les poules se gavent de bons nutriments picorés dans les champs.
N’oubliez pas que le jaune d’oeuf est un des rares aliments à contenir de la vitamine D de façon naturelle, et de la lutéine, un antioxydant dont la couleur jaune varie en fonction de sa concentration.
Alors, quand la productrice me propose une douzaine d’oeufs supplémentaire en milieu de semaine, jamais je ne refuse, car on se les arrache habituellement.
Mais la saison bat son plein, et les poules pondent à qui mieux mieux, alors c’est l’abondance, je suis rarement en manque d’oeufs en ce moment.
Sauf qu’un jour ou deux de la semaine dernière, j’ai raté mes habituels oeufs à la coque, donc j’avais encore un peu de stock dans le frigo.
J’ai préféré jouer la modération et n’ai pas demandé ma douzaine d’oeufs comme habituellement dans la commande du samedi.
C’était sans compter sur le zèle de la productrice qui m’en a collé douze d’office, comme toutes les semaines, réflexe bien intentionné.
Je lui ai signalé l’erreur tout de même, et les ai évidemment payés, tout en lui précisant que je n’en reprendrai pas en milieu de semaine.
Après un rapide calcul, j’en ai déduit qu’il me faudrait manger trois oeufs par jour pendant huit jours pour arriver à absorber le nombre impressionnant de vingt-quatre oeufs…
Et bien finalement, c’est tout à fait gérable parce que ce ne sont pas d’énormes oeufs et qu’ils sont délicieux.
J’ai attendu avec impatience l’arrivée du pain frais et sans gluten de ce lundi pour me faire d’absolument sublimes oeufs à la coque.
Ben oui, d’autres fois c’est la pénurie de pain à la baraque, vu que je n’en commande plus qu’un par semaine, au lieu de deux jusqu’à maintenant.
Faute de grille-pain, sniff, je n’arrivais plus à finir le pain quelque peu rassis qui prend ce goût inimitable une fois toasté.
Alors comme d’habitude, je préfère réduire ma consommation quitte à manquer plutôt que gaspiller, jamais de ça chez moi !
Bref, je vois descendre mon tas d’oeufs à vue d’œil et ça, c’est de la bonne gestion de frigo.
Bien à vous,
Isabelle