« En remontant la côte catalane »
25/02/2018 Bonjour à toutes et à tous,
La salle s’est vite remplie.
Très vite !
Heureusement que, comme des français, nous nous sommes pointés vers midi, heure à laquelle seul le personnel était attablé au Calid cafe.
A défaut de pouvoir déjeuner, nous avons été invités à réserver pour… 13:00, début de service.
Ben oui, en Espagne c’est comme ça, on déjeune jusqu’à 16:00, donc on se plie aux habitudes du pays si on veut manger bon et local 🙂
Ou alors on se rue dans le premier fast-food qui déverse sa bouffe grasse et insipide à toute heure dans n’importe quel pays du monde, et là, ouf… pas de dépaysement !
Une fois de plus, merci à la communauté de TripAdvisor pour sa contribution, excellente et copieuse dégustation de spécialités locales dans ce restaurant, le détail du menu en MP si ça vous tente 😉
Mais avant la poursuite de notre escapade ibérique, il a fallu une fois de plus sacrifier à la tradition.
Que diriez-vous d’un petit roupillon ensoleillé sur une digue de la Platja Canyelles/Cap de Ras complètement déserte, juste bercés par le roulis des vagues ?
En remontant la côte catalane en cette période de l’année, on peut rouler tranquillement tout en admirant le paysage sans risque de créer un embouteillage !
C’est à Port-Bou que le pompiste m’a expliqué l’origine de cet intrigant bâtiment faisant face à sa station service.
Jadis construit pour loger tout le personnel du rail, contrôleurs, cheminots, mécaniciens, il est maintenant proposé à la vente, découpé en multiples appartements.
30000€… avec plusieurs chambres, nous a vanté l’homme.
Reste que nous nous engagions à travers un paysage quasi lunaire à l’approche de Cerbère, les vignobles de Banuyls grignotant quasiment tout espace digne de ce nom.
Et cela n’était pas sans me rappeler d’autres vignobles, copieusement arrosé de produits phyto-sanitaires, la terre pelée à vif, sans plus aucune trace de vie… cancers, non merci 🙁
Mais côté mer, la découverte de la Réserve Naturelle de Cerbère-Banyuls était bien plus attrayante, juste avant de traverser Port-Vendres puis Collioure en début de soirée, et de nous enfoncer à l’intérieur des terres.
Bien à vous,
Isabelle