« En quête d’un deux-roues motorisé »
23/10/2019 Bonjour à toutes et à tous,
Alors à peine avions-nous mis les pieds à Auroville que déjà nous partions en quête d’un deux-roues motorisé.
N’empêche que de raccourcis en raccourcis pour atteindre le point de location de motos, ça en fait des kilomètres à pied !
Et surtout faut bien calculer entre deux radées…
Soudain, à proximité d’une route, un grand bruit attira notre attention.
Y’en a un qui a du se planter, s’exclama J.
20 mètres plus loin, effectivement, une moto avait chuté sur le bas-côté et son passager était allongé sur le bitume.
Avant même que J. puisse intervenir, quatre gaillards avait déplacé l’accidenté en se saisissant de ses bras et de ses jambes…
Et lui avaient fait traverser la route comme un vulgaire sac à patates 🙁
Déjà J. s’était saisi de sa main et lui parlait avec insistance.
Il tentait de le sortir de l’état d’inconscience dans lequel il était plongé depuis au moins 45 secondes.
Alors que rien ne se passait, un indien s’avança et lui marqua le front de deux traces blanches.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le blessé ouvrit les yeux et se releva presque immédiatement !
Il fallut en outre beaucoup de persuasion à l’entour pour qu’il ne reparte pas de suite en moto, titubant de plus bel.
En effet, il avait chuté sur la tête, sans casque, et s’était blessé le front, les mains, les pieds.
Un homme de la sécurité d’Auroville prit en charge la suite des opérations en attendant l’arrivée d’un médecin.
L’haleine du motard trahissant une forte odeur d’alcool, il était difficile d’expliquer autrement sa chute en pleine ligne droite.
Cependant lorsqu’un indien me demanda dans quelle direction j’allais, je ne saisis pas de suite le sens de sa question.
Avant de me rappeler que mon geste de la main, en bord de route, avait un tout autre sens ici.
S’il sert à signaler le danger et ralentir en France, certes, en Inde ce même geste sert à faire du stop !
Bien à vous,
Isabelle