« En Inde tout est prolifique »
11/09/2016 Bonjour à toutes et à tous,
C’est bizarre comme en Inde tout est prolifique !
Il en va des graines qui lèvent deux jours après avoir été semées aux ongles qu’il faut couper tous les 4 à 5 jours !
Mais alors le système pileux, je ne vous en parle même pas.
Faudrait quasi se balader avec une pince à épiler dans le sac et la sortir à toutes les pauses…
Même topo avec les cheveux, j’ai une gouffa en guise de perruque, vu qu’ici même si le thermomètre affiche 32°, il faut rajouter 10° pour la température ressentie.
Cela fait 42° auxquels vous combinez l’humidité véhiculée par le vent de la Mer du Bengale, c’est gagné !
Si d’ordinaire mes cheveux bouclent facilement à l’humidité, certes ici je frise, damned…
Désireuse d’apporter durant ce séjour, à mon corps comme à mon esprit, un traitement de faveur, j’ai voulu donc tester ce lait corporel nouvellement acquis qui promettait un résultat inégalable pour la peau.
Et là, surprise !
Mauvais décodage de l’étiquette…
Ben oui, entre la conversion des roupies en euros, la vendeuse qui speak only hindi, et moi valsant au milieu de tout cela, j’ai acheté… de la poudre parfumée 🙁
Ayurvédique, oui, oui, bien sûr ^^
Pas grave, je m’adapte, et l’avantage c’est qu’elle colle bien à la peau 🙂
Bon, j’ai déjà survécu en Inde jusqu’à ce jour sans boules Quies, sans hémorroïdes, sans clim, sans oreiller, sans gastro.
Et de plus sans me faire écraser, sans pantoufles, sans oreiller, sans cadenas, sans lampe de poche, sans me faire voler, etc…
Oh, juste un petit baptême en règle qui s’est soldé par deux jours d’immobilisation totale.
Pour une affaire, on va dire… courante mais assez handicapante 🙁
J’ai ingurgité d’abord un mélange d’huiles essentielles concocté par C., combiné à de l’homéo.
Complété par de la poudre de cannelle dans le lait de coco de K.
Le tout additionné de platées de riz sous toutes ses formes, a eu raison du dérangement gastrique.
Et m’ont ainsi faite accéder au niveau supérieur de la connaissance 🙂
Pour en revenir aux voleurs, puisque je ne suis rien fait voler, saviez-vous qu’en Inde du sud on n’en rencontre pas ?
Ben oui, on gare les motos avec les papiers dans les sacoches, le casque accroché au guidon, par exemple.
Les marchands ambulants aussi laissent leurs étalages de noix de coco dehors pour la nuit.
Et reviennent s’y installer le lendemain, après les avoir débâchés.
Et si la maison comporte des barreaux à toutes les fenêtres, c’est pour une raison bien spéciale.
A cause… des singes !
Véridique, j’en ai vu au Pondicherry Botanical Gardens qui se planquaient parmi les arbres centenaires.
Et si l’envie vous prend de visiter ce jardin botanique ouvert en 1826, une chose est à ne pas oublier.
Il a été en grande partie dévasté par le passage d’un cyclone en Janvier 2012…
Ce qui explique le long travail de restauration architecturale et végétale.
Mais il ne permettra pas, hélas, de reconstituer la magnifique collection d’origine.
Mais il est heureux de constater que les locaux continuent d’aimer et de fréquenter largement ce havre de paix.
Ils trouvent ici fraîcheur et détente pour les familles.
L’endroit offre même une relative intimité pour les couples d’amoureux roucoulant sur les bancs 😉
Bien à vous,
Isabelle