« En hommage à mes kids »
22/09/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Après mon message écrit en hommage à mes kids, j’ai sombré dans un profond sommeil d’après minuit.
Et là, plongée dans des rêves au millieu d’êtres joyeux et chargés d’énergies positives, j’ai tourbillonné allègrement avec eux.
J’ai planté, bâti, réparé dans la joie et la bonne humeur au sein de ce qui semblait être une communauté de gens bienveillants.
C’est carrément à l’opposé de notre quotidien à Auroville où certaines personnes s’emploient à creuser, à casser, à couper, bref à détruire de toutes parts.
Je constate avec une certaine tristesse que d’autres mettent aussi de l’énergie à sapper toute action en faveur de la nature plutôt que d’en être solidaires.
Mais comme me disait une connaissance le matin-même, sous la ramure bienveillante du Neem Tree, quand on agit en conscience, tôt ou tard, l’action trouve sa raison d’être.
Je remercie d’ailleurs tout ce qui m’a été donné en cadeau ces derniers temps.
Ainsi, forte de mon expérience côté minimalisme, j’expliquais à mes proches comment être efficace pour ranger et réduire.
Moi, j’avoue que je ne me suis jamais sentie aussi légère et aussi libre d’agir sans, mais c’est le fruit du cheminement d’une vie qui m’a amenée à en arriver là.
Alors vous vous souvenez de la règle des trois piles ?
Il y a celle pour ce que l’on ne veut pas garder, celle pour ce que l’on veut garder et celle pour ce dont on hésite encore, facile de trier ensuite.
L’idée du vide-grenier, tant pratiqué en famille, semblait les séduire, souvenirs d’actions efficaces et rentables.
L’air de rien, il a consulté les dates sur son téléphone, et, ô miracle, celui de sa ville se déroulait… le lendemain !
Manque de bol, tout deux seraient encore dans les airs entre Inde et France, mais bon, le message était passé.
Ne leur restait à présent plus qu’à guetter la prochaine manifestation dans les villes environnantes.
J’espère qu’ils s’en souviendront, une fois remis de leurs émotions de voyage et leurs esprits retrouvés.
Immanquablement ils sauront apprécier tout le confort retrouvé et la sensation de superflu aura laissé des traces elle aussi, sans doute.
La preuve, c’est que déjà au lendemain de leur départ, je suis allée porter au Free store deux paires de baskets et deux tee-shirt dont il avait décidé de se séparer.
Bien à vous,
Isabelle
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