« En compagnie du chat noir »
16/07/2023 Bonjour à toutes et à tous,
C’est en compagnie du chat noir que j’ai grignoté quelques sandwichs en terrasse, histoire de marquer ma présence une paire d’heures dans la maison vide.
Finalement je n’étais pas seule, puisqu’à mon arrivée, deux peintres étaient en pleine action, alors qu’aux dernières nouvelles, ils avaient fini leur mission.
Je m’étonnais pareillement de voir le frigo et les étagères de la cuisine enlevés de leur emplacement habituel.
Effectivement, l’avant-veille, l’employée de la maison avait méticuleusement nettoyé tout cet espace.
Mais comme je faisais juste acte de présence, je ne m’en inquiétais pas davantage.
Lorsqu’ils attaquèrent de poncer les chaises à l’endroit même où elles étaient posées, je me pensais que quand même ils auraient pu le faire à l’extérieur.
Je pliais bagage un peu soucieuse quand même, en espérant que ce travail supplémentaire avait été entrepris en concertation et avec l’accord de l’employée, puisqu’elle supervisait l’ensemble.
La surprise et le choc furent bien plus grands pour elle alors que j’informais de ces détails lorsque je la rencontrais.
Elle avait effectivement, deux jours plus tôt, nettoyé la maison de fond en comble après le passage des peintres, censé être le dernier.
En effet, ceux-ci ne disposaient pas du temps nécessaire pour finir les travaux dans leur totalité.
Sachant qu’il ne lui restait plus qu’une demi-journée de travail avant le retour de l’hôte de la maison, la pauvre femme était catastrophée…
Je n’ose imaginer la scène de panique à la vue de toute la poussière, liée entre autres au ponçage, qui avait dû se redéposer de partout.
C’est alors qu’un chat, puis deux vinrent me réclamer leur pitance, car plus rien n’était en place, pas même leurs gamelles..
Bien à vous,
Isabelle
