« Elle a rapporté son paquet de gâteaux »
25/04/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Elle a rapporté son paquet de gâteaux et moi j’ai rangé le mien dans le placard.
Je m’étais dit que pour une fois j’allais acheter des petits sablés pour le goûter.
Elle s’était dit que pour une fois elle allait acheter un paquet de biscuits à offrir.
Ordinairement, on n’en consomme jamais, ni l’une ni l’autre.
Elle m’a dit n’ouvre pas le tien, je lui ai dit je mange sans gluten.
On a décidé conjointement de ranger nos gâteaux.
Elle a dit je les offrirai un jour quand je serai invitée.
J’ai dit pareil, et on bu notre café sans rien, ni sucre ni gâteaux, mais avec cardamome.
Et comme le ciel était voilé, on a pu s’installer en terrasse, point trop de chaleur pour papoter.
On a parlé de l’Inde et de la France et des îles et de l’Allemagne et de l’Afrique aussi.
Elle avait aussi une inflammation des yeux et une sinusite, alors on a échangé nos recettes de grand-mère pour calmer tout ça naturellement.
Ça tombe bien, on nettoiera également le foie ; c’est de saison et en relation avec les yeux, grâce à quelques feuilles ou fleurs de neem mâchées le matin à jeun pendant un mois.
On a passé nos pères, nos mères, nos frères et nos sœurs en revue, puis la porosité des carreaux de terre.
Quant aux artisans qui mesurent à la louche et les usages des locaux, c’est d’une banalité !
A peine si j’arrivais à me remettre de mes émotions du début de semaine, causées par deux histoires locales, justement, qui m’ont quelque peu perturbée.
Ben oui, quand on vous dit que c’est la fillette de 6 ans qui va gérer toute la journée les deux autres âgés de 4 et 2 ans, durant votre absence, je suis proche du malaise.
Surtout si vous les enfermez dans la maison et que vous partez avec la clef.
Même en leur ayant préparé des snacks et qu’ils s’occuperont devant la télé.
Bref, j’étais dans tous mes états lorsque quelqu’un a un peu nuancé les propos que j’avais entendus.
Non, les enfants ne resterons pas seuls, leurs grands-parents se feront même un plaisir de s’occuper d’eux, en l’absence de leur géniteur de fils…
Très compliqué de dénouer le vrai du faux lorsque se mêlent, sur fond de violence, honte, réputation et traditions.
Ma dernière intervention musclée fut de voir arriver à moi une jeune femme qui pleurait, parce que ses sandales, achetées deux jours plus tôt, avaient disparu.
Malgré nos recherches elles demeurèrent introuvables, et j’étais bien navrée pour elle.
J’ai appris finalement que c’était une blague entre collègues.
De très mauvais goût, ceci est un avis personnel…
Bien à vous,
Isabelle