« D’un air à l’autre »
23/12/2013 Bonjour à toutes et à tous,
Il parait que sur la route ça faisait un joli convoi de 5 voitures.
Oh, à peine 35 km pour descendre de la montagne de Saint Cyr au Mont d’Or jusque dans la Vallée d’Azergues pour rejoindre Létra.
Donc, le convoi des choristes de « La Tarentelle Saint-Cyrote » s’apprêtait à rencontrer les choristes de « Saltimbanques ».
On a commencé par poser nos vestes et nos sacs dans la pièce bien fraîche qui sentait bien bon le saucisson, le fromage, les tartes et les gâteaux de toutes saveurs et toutes couleurs.
Et puis on a continué par la répétition, d’un air à l’autre, avec les deux morceaux pour les chorales en commun, et puis La Tarentelle, menée par Agnès Ogier et accompagnée à l’accordéon diatonique par Philippe Saint-Maurice a poursuivi toute seule, toute seule, toute seule…
Mais à 16:40, il a bien fallu céder la place aux Saltimbanques ; dirigés et également accompagnés au violon par Frédéric Grillot, parce que le public commençait à arriver.
Et qu’ils n’avaient pas encore commencé leur répétition 🙁
C’était salle comble, il y avait tout le monde, pépé, mémé, le tonton, la tata, Monsieur le maire, et les voisins et la nounou… tout le monde quoi !
Ah, ils ont bien assuré la première partie les choristes de Létra, les photographes étaient déchaînés.
Crrr…crrr…crrr… à peine le temps d’actionner la molette pour recharger l’appareil photo, les flashs crépitaient déjà 🙂
Et ils ont assuré en basque, en anglais, en latin, en catalan, en bressan, en hébreu, en français, les Saltimbanques.
Pour nous c’était pas compliqué, de l’italien du début à la fin de notre programme.
Mais c’était déjà bien assez, la gymnastique de la bouche et des yeux en même temps !
Et puis on s’est tellement senti bien accueillis dans ce joli coin du beaujolais.
Surtout quand notre chef de choeur, pour expliquer une chanson, a cherché à traduire un récipient, un pot.
Et qu’un spectateur lui a crié « Un pot beaujolais ! »
Pas de doute possible 🙂
Et on a bien A R T I C U L E les AAAAAAAAAAAAAAAA sur Che Gusto, et on a bien rigolé aussi, mais intérieurement, bien sûr.
Ben oui, ça ne se fait pas de PARLER entre deux chants et encore moins de rire lorsque la chef de choeur commente le morceau qui va suivre.
C’était donc très bien, très beau et on a fini le concert sous un tonnerre d’applaudissement et des chants repris par les spectateurs.
Bella Ciao, par exemple, a toujours le même succès et We wish You a merry Christmas est un incontournable à cette époque de l’année !
Ce que vous n’avez pas su, c’est qu’après le spectacle on s’est bien régalés avec toutes les bonnes choses à manger et à boire qui n’avaient pas trouvé preneur lors de la buvette à l’entracte 🙂
Et c’est comme ça que je suis rentrée avec la recette d’un gâteau à la crème de marron… indescriptible !
Bien à vous,
Isabelle