« Dude Stop the Spread Please »
27/12/2014 Bonjour à toutes et à tous,
Bon ben voilà, j’ai reçu le pseudo d’Iza la lionne suite à la dernière Petite chronique et je ne l’ai pas volé…
Tout ça bien sûr dans le huis clos du off, mais osez donc l’écrire ici, j’assume !
Au risque de me répéter, depuis 2013, je déclare que je serai intéressée par les affaires religieuses lorsque le pape sera une femme noire homosexuelle.
C’est clair pour tout le monde ?
Tenez, j’ai un autre truc sympa à partager avec vous, car il faut battre le fer quand il est chaud, a toujours dit ma mère.
Une campagne courtesy counts vient d’être lancée dans le métro new-yorkais, pour rappeler l’importance de la courtoisie entre utilisateurs du service.
Elle met l’accent sur des choses bien désagréables à vivre dans un espace confiné, genre prendre dans le nez, le sac à dos du mec qui frétille de joie en se tournant pour embrasser sa copine…
On sait, ils sont amoureux et seuls au monde.
Ou être assise à côté de quelqu’une qui mange une boîte de grattons, typiquement lyonnaise la spécialité, mais mâchouillée le matin à jeun, ça calme…
Quant à celles et ceux qui mangent des frites, on les suit à l’odeur, beurk !
Le débat soulève aussi un problème typiquement masculin, désolée, les revoilà à la une.
On a donné le pseudo de Manspreading aux hommes qui se répandent.
Un peu comme des envahisseurs, dans le métro mais aussi dans les autres transports en commun, ils s’assaient de tout leur aise sur la banquette, au détriment des autres voyageuses et voyageurs.
« Dude Stop the Spread Please, it’s a space issue, Mec arrête l’envahissement s’il te plaît, c’est une question d’espace.
Ah oui, on va bientôt avoir droit à un thèse sur la véritable raison qui pousse les hommes à s’asseoir jambes bien écartées à la manière du V de la Victoire.
Certains insinueraient que c’est à cause d’une supposée particularité anatomique, tous les commentaires sont permis !
On m’a toujours appris à me tenir assise avec les jambes soit ramassées sous la banquette, soit pliées l’une contre l’autre pour ne pas gêner.
Ah bon, ça faisait partie de l’éducation des filles ça, autrefois ?
Faudrait rattraper le retard et vite l’enseigner aux garçons aussi, non ?
D’ailleurs il y a quand même dans les transports en commun certaines personnes qui ont des restes d’éducation, en cédant leur place, par exemple.
Oui oui, je sais, à condition que les personnes âgées ne prennent pas toutes idée d’aller prendre l’air aux heures de pointe 🙁
Mais bon, voilà que je rabâche, que je rabâche, que je rabâche…
Tiens, il y a un des drôles de cette maison qui, après avoir passé la journée en bonne compagnie, m’a fait une réflexion plutôt étonnante en rentrant de ville, tout à l’heure.
« – Ah, quand même, ça le fait d’avoir reçu une bonne éducation…
– Ah bon ?
– Oh oui, parce que les autres là, qui ne savent pas se comporter correctement, c’est vraiment trop la honte pour eux… »
Ouf, il y a des restes !
Bien à vous,
Isabelle