« Du rire au hennissement »
16/07/2014 Bonjour à toutes et à tous,
On a craché notre noyau de toutes nos forces en même temps, et quand on s’en est rendues compte, on été prises d’un immense fou rire !
Voilà que nous étions allées donner à manger aux gros, comprenez aux chevaux, et avions profité du lieu pour goûter à presque toutes les variétés de prunes qui mûrissent sur les pruniers sauvages du pré.
Des jaunes, des noires, des orangées, des violettes, un vrai festin de prunes…
Et puis cette envie irrépressible de cracher son noyau le plus loin possible, qui nous prend en même temps 🙂
Et on a ri, on a ri, comme deux adolescentes de notre audace, un bon rire qui vient parfois dénouer les gorges un peu longtemps serrées.
Un père, un mari, deux âmes en peine qu’il faut aider à passer le cap.
Le cap de quoi, ils n’en savent même rien eux-mêmes d’ailleurs…
Et puis le téléphone qui hennit – oui le sien hennit – parler d’une voix rassurante, promettre une visite, s’inquiéter auprès des infirmières après une hospitalisation d’urgence qui inquiète .
Ben oui, chacune sa peine, et chacune aussi son cri de ralliement téléphonique, faut pas perdre l’humour de vue !
Remarquez, il m’est arrivé une fois d’oublier de couper le son de mon portable, et c’est vraiment rigolo de voir tout le monde lever la tête pour chercher les mouettes au bord de la mare 🙂
En tous cas, c’est plus marrant que d’entendre une sonnerie intempestive qui, de plus, fout la honte à son propriétaire 🙁
Voilà, c’était en fin de journée, on a lancé la première terrasse d’été improvisée version sweet home, et il faisait vraiment bon dîner à la fraîcheur du cerisier !
Bien à vous,
Isabelle