« Du rêve à l’assiette »
21/12/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Je suis passée du rêve à l’assiette sans rien avoir ni fait ni demandé, et j’avoue que l’effet de surprise a été incroyable.
Vous me croirez si vous voulez, mais la veille, j’avais dressé une – petite – liste d’ingrédients que je n’ai pas goûtés depuis longtemps, et dont j’aimerais me rappeler du goût.
C’est sans doute l’approche des fêtes qui m’a plongée dans cette rétrospective des saveurs d’antan.
Bon, ça va faire cinq ans que je n’ai pas eu le plaisir de déguster des endives, des pissenlits, des artichauts ou de la mâche.
Et puis comme ça, en établissant la liste de mes envies, j’ai commencé à retrouver des goûts de végétaux bien plus raffinés et bien largement consommés.
Soudain, m’est revenu comme cela, le fameux goût croquant et délicieusement iodé de la salicorne.
Ah là là, à chaque fois que j’en voyais au rayon poissonnerie, autant dire très rarement, c’était la fête, et je repartais avec mon petit sac, impatiente comme une gamine !
Le lendemain, figurez-vous qu’avec une amie nous avions programmé de déjeuner dans le meilleur restaurant d’Auroville, celui on l’on déguste en silence, de la sublime cuisine coréenne.
Deux jours d’ouverture par semaine, 17 couverts maxi, mais 3 ou 4 de plus peuvent déjeuner à l’étage, j’ai appris ça, ce jour-là.
Pas de surprise pour nous, nous nous jetons systématiquement sur les places en terrasse.
Ben franchement, je préfère déjeuner face aux arbres qui se balancent sous la légère brise, plutôt que face à une personne avec laquelle la communication est momentanément coupée.
Et puis c’est meilleur pour la digestion de ne pas parler en mangeant, j’apprenais déjà cela dans mes formations de médecine chinoise.
Bref, savourons le moment présent, et pour l’instant, il est dans l’assiette !
Bien à vous,
Isabelle