« Du Petit Méjean au Grand Méjean »
03/11/2013 Bonjour à toutes et à tous,
Du Petit Méjean au Grand Méjean, oyé braves gens, j’ai regagné mes pénates !
Marseille-la-rouge, Marseille-la-sanguinaire, ne m’a pas retenue entre ses griffes…
Entière je suis rentrée 🙂
C’était une petite parenthèse pour les inquiet(e)s du Net qui m’ont envoyé des messages de prudence en off suite à ma dernière destination !
Et de plus, j’ai découvert une région magnifique et attachante, riche en histoire, en paysage marin, culturel et botanique.
Hier matin nous sommes descendus dans la garrigue cueillir thym et romarin sauvages.
La roquette était en fleur, donc peu de feuilles à cueillir pour notre salade.
Le concombre d’âne (Ecballium elaterium), nous a fait une belle surprise lorsque ses gros fruits aqueux ont éclaté entre nos doigts, projetant ainsi ses graines brunes à plusieurs mètres alentour !
Heureusement que les chasseurs avaient fini leur pétaradante randonnée matinale, nous n’en n’avons point rencontré…
Mais hier après-midi, point de baignade possible à Ensuès la Redonne (13), le vent d’Est agitait la mer et refroidissait l’air, finalement, après la pluie quoi de plus normal en automne après tout ?
Alors une balade sur le chemin entretenu par le Conservatoire du littoral m’a fait découvrir la calanque du Petit Méjean au Grand Méjean.
Parmi les pins accrochés à la roche, pousse l’Elichrysum, merveilleuse plante méditerranéenne médicinale qui soigne les contusions, très reconnaissable à son odeur épicée.
A l’horizon, se dessine Marseille et ses îles, la calanque où nous marchions quelques jours auparavant, du côté de Callelongue.
Et puis le temps du retour s’est précisé, bien sûr nous n’avions pas eu le temps de boucler le programme, mais quel programme d’ailleurs ?
Une fois de plus nous étions tributaires des aléas de la vie dans nos découvertes, le temps, les pannes auto et… nos humeurs !
Difficile en tous cas de quitter le bon gîte que nous offrait la maman de S. et les bons plans de J.L. que nous avons beaucoup appréciés.
Difficile aussi de quitter les 22° locaux alors que nous savions que la pluie allait nous cueillir en route 🙁
Et puis quand est venu le moment de nous quitter, avec mes amis, ce fut autour d’une pizza qui n’en n’avait que le nom, chez Casa Nostra à Limonest (69), que nous prîmes congé les uns des autres.
Décidément dur le retour…
Bien à vous,
Isabelle