« Du nouveau dans le voisinage »
21/06/2022 Bonjour à toutes et à tous
Du nouveau dans le voisinage, et c’est tant mieux !
Bon, j’en avais un peu marre de faire (souvent) la causette aux clébards, ces derniers temps.
Si, si j’en ai croisé du monde, je rigole, mais pas la même population qu’à cette nouvelle adresse.
Ici des fillettes, toutes indiennes, chantent en chœur sous les frangipaniers.
Tous les matins, de très bonne heure, j’assiste aussi à une bien curieuse scène sous ma fenêtre.
Une maman, dans sa petite robe fleurie, suit du regard les pas hésitants, dans l’allée, de son gros bébé blond, entièrement nu.
Je ne sais si c’est un rituel, mais peu après elle repasse, l’enfant dans les bras et vêtu d’une culotte.
Hier soir j’ai entendu une voix féminine converser longuement, il me semble en russe, dans la maison à ma gauche.
Le voisin d’en bas à droite, après son footing ou jogging quotidien, je ne connais pas la différence, fait ses étirements sur le pas de la porte.
Il est venu aimablement me saluer et proposer son aide, dès mon arrivée.
Cet après-midi, je l’ai croisé avec sa femme, et il a stoppé son scooter à ma hauteur.
Pourriez-vous avoir de la conversation avec ma fille de 11 ans qui pratique le français à l’école, m’a t-il demandé.
Of course, avec plaisir que je lui ai répondu, et sa femme a esquissé un petit sourire en me remerciant timidement.
Je n’ai pas su de quelle école il s’agissait, il m’a juste répondu à l’extérieur.
Ça m’a bien évidemment rappelé mes petits amis de la première guesthouse.
Ceux qui allaient au Lycée Français et s’exprimaient couramment dans la langue de Molière.
C’est bien pour cette raison que j’ai demandé, sinon ça ne m’intéresse pas davantage !
Il m’en dira peut-être plus un autre jour, va savoir…
En tous cas, chose agréable, l’environnement sonore est joyeux et bruissant tout autour de moi.
Entre la gente animale qui s’exprime, oiseaux, chiens et chats de surcroît, et le vent qui chante dans les grands neems, c’est très vivant.
Et moi j’adore être mêlée aux rythmes des familles, au moins ça ne sent pas (encore) l’EHPAD.
Bien à vous,
Isabelle
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