« Du chat à la vache »
08/11/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Du chat à la vache il n’y a qu’un pas… animal de différence, selon qu’on est de compagnie ou de consommation.
Pourtant, comme me disait un proche, les personnes se revendiquant comme amies des bêtes qui mangent de la viande ne s’attendrissent pas sur le sort de la vache qui a fini dans leur assiette.
Mais par contre, ils vont ratisser un quartier pour trouver le chat abandonné dont la photo a été diffusée la veille.
C’est exactement ce qu’il m’arrivait ce matin lorsque j’ouvrais ma porte devant l’insistance de personnes de l’autre côté qui toquaient et appelaient avec insistance.
Photo à l’appui, elles recherchaient ce chat, photo à l’appui, postée sur les réseaux sociaux un jour plus tôt.
On mange de la vache, du mouton, du porc, du veau… en toute inconscience.
Si on vendait des carcasses de chats sur les étalages des bouchers à côté de celles de lapins, quelle serait la réaction des gens ?
Il se passe la même chose autour de moi et de nous, dans la communauté, où des arbres sont butés par des bulldozer dans l’indifférence générale.
Quand ce ne sont pas sous les chaînes des tronçonneuses, j’en ai vu disparaître ainsi par centaines.
Le constat est amer car visiblement le niveau de conscience n’a pas dépassé le stade les chats abandonnés.
Alors les animaux de boucherie, les arbres, les plantes, les rochers, les glaciers peuvent encore attendre des décennies avant d’être traités comme leurs égaux par les humains.
Je n’ai toujours que mon modeste et pragmatique argument à opposer à celles et ceux qui me rétorquent que des arbres, il en pousse spontanément plein dans la forêt.
Alors, c’est malheureusement terriblement d’actualité, mais pourquoi s’apitoyer sur la mort de centaines d’humains, sachant qu’il en naîtra toujours d’autres après ceux disparus ?
Bien à vous,
Isabelle