« Doux comme un taureau »
23/10/2017 Bonjour à toutes et à tous,
Bon, c’est pas un scoop si je vous dis que j’apprécie davantage les vaches ruminant dans les prés que fumantes dans mon assiette…
Et ben voilà, je suis allée enfin à la rencontre de ces belles vaches à la robe grise argentée, aux yeux cernés de kôhl, les Gasconnes qui m’avaient tant surprises du côté de Bugarach 😉
Cette bête robuste et rustique, élevée autrefois aussi pour aider aux travaux des champs et des vignes, sait même s’adapter aux exigences du climat.
En effet, en été sa robe claire la protège des rayons du soleil, et en hiver, elle s’assombrit pour mieux en garder la chaleur 🙂
Je n’ai pas pu m’empêcher d’aller flâner entre les bêtes dont la douce chaleur contrastait avec les 11° extérieurs accompagnés du vent glacial qui balayait le plateau 🙁
Ah ben oui, ma dernière foire agricole devait remonter de l’époque… où j’étais correspondante du journal local et que je couvrais l’événement du village, pour la Foire du 1er Mai.
Mine de rien, en me tapant tous les comptes-rendus détaillés des poids, origines, races, rendements… j’avais fini par devenir calée 🙂
Là, des lots de jeunes génisses qui avaient trouvé preneurs, ici des vaches suitées avec leurs veaux ou autres vaches grasses, et ailleurs encore, quelques paisibles taureaux en pleine sieste faisaient le plus gros de l’animation.
Et lorsque je vis le propriétaire de l’un d’eux s’allonger tout sourire sur plus d’une tonne de muscles, que l’expression doux comme un taureau me vint à l’esprit !
Mais bon, j’avoue sans chauvinisme que ce jour-là, à la 40ème Foire Départementale d’Espezel, c’était loin d’égaler celle de Saône et Loire où j’avais mes habitudes, avec ses dizaines de bêtes de basse-cour, pigeons, lapins, canards, coqs, poules en exposition.
A part quelques porcs et un peu plus de brebis et agneaux, il y avait comme un peu de désertification dans l’air…
Bien à vous,
Isabelle