« Disparitions inquiétantes d’enfants »
19/06/2018 Bonjour à toutes et à tous,
La conversation avec M. s’est poursuivie autour d’une artiste lyonnaise que j’adore, Carmen Maria Vega.
J’étais loin de me douter qu’elle la connaissait bien, personnellement pour tout dire.
Nous parlions alors de 50000 enfants qui disparaissent en Inde chaque année…
J’avais appris ce chiffre avec effroi de la bouche-même des travailleurs sociaux rencontrés lors de mon dernier séjour là-bas.
Le trafic d’enfants vendus à des étrangers en vue d’adoption, alimente malheureusement un « marché » illégal mais croissant, en Inde comme ailleurs.
Des ONG douteuses, sous couvert de volontariat, exploitent des occidentaux prêts à aller se rendre utiles dans des orphelinats par exemple.
Et souvent, des familles démunies recrutées à cet effet confient leurs enfants à ces organismes qui leur promettent un avenir de rêve pour leurs enfants.
Mais malheureusement, nombres de familles analphabètes ne savent pas qu’elles ont signé une procédure d’abandon de leurs petit·e·s…
Carmen Maria Vega elle-même, née au Guatemala serait arrivée en France dans des conditions obscures que ses parents d’adoption ignoraient.
Ce n’est que très récemment qu’elle l’a appris, en faisant des recherches personnelles.
Et puis, une autre révélation n’a fait qu’alimenter mes craintes vis à vis des disparitions d’enfants.
Le trafic d’organes bat son plein tant la clientèle locale et internationale est demandeuse.
De là à penser que ces enfants disparus alimenteraient des réseaux mafieux de trafic humain à but médical il n’y a qu’un pas…
Mais la police de Delhi vient de tester une application de reconnaissance faciale qui lui a été fournie gracieusement par une entreprise portugaise.
Ce logiciel permet de recouper une multitude de traits de visage enregistrés sur une base de données.
Grâce à cette application, en 4 jours, 3000 enfants ont été identifiés parmi 45000 mineurs enregistrés disparus par la police.
Bien à vous,
Isabelle