« Disparition de la brésilienne »
27/02/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Force fut de constater, lors de ce nouveau cours d’italien, la disparition de la brésilienne et de l’israélien.
Après dix bonnes minutes d’attente, personne ne s’étant ni manifesté ni présenté, le cours démarra enfin.
Nous n’étions que deux à présent, qui plus est, amies, assises sur les bancs de l’école, enfin du Language Lab.
Pauvre prof, que je me suis pensé, parce que je ne vous dis pas comme on l’a fait bosser !
Ah ben oui, nous sommes des passionnées, alors il n’a guère le temps de souffler, les questions réponses fusent .
La semaine dernière c’étaient entre autres au tour des chiffres.
Cette fois-ci ce sont les jours de la semaine et les mois, et les verbes et les conjugaisons et même les phrases qui se construisent…
Pleines de bonne volonté, nous improvisons beaucoup, déduisons tout autant et nous nous lançons dans un charabia qui bien souvent finit en fou rire.
Ah ben oui, en plus nous sommes dissipées.
Bon, on ne peut pas avoir toutes les qualités non plus.
La dernière blague en date, c’est mon amie qui l’a formulée en exigeant de l’intervenant des devoirs écrits pour la fois suivante…
Il a un peu contesté, bafouillé, mais s’est rapidement rangé aux arguments de son élève car elle lui a dit que sans cela elle se la coulerait douce entre deux leçons !
En tous cas, je suis super heureuse de constater tous les bienfaits que la méthode Tomatis opère en moi.
Il se passe une alchimie indépendante de ma volonté qui fait que, forte de tous les chants en italien que j’ai répétés durant des années, cela me vient tout naturellement.
Spontanément des tournures de phrases refont surface, ainsi que leurs constructions, des accords de verbes, des expressions.
Et je ne cesse de tourner et retourner cela en tête tout en pédalant, quand je rentre enchantée de mon cours d’italien.
Une expérience de plus à Auroville qui correspond tout à fait aux transformations et expériences que nous sommes invitées à entreprendre.
Après, tu vas apprendre le russe ? me demande un de mes proches.
Bonne blague, je penserais plutôt sérieusement à apprendre le tamoul, si je voulais renouveler un jour l’expérience.
Effectivement, dans le contexte, ça me servirait davantage !
A suivre…
Bien à vous,
Isabelle