« D’excavation en exhumation«
15/10/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Ici, on est passé d’excavation à exhumation sur le même site, sans autre forme de procès, expérience très troublante dont j’ai été témoin, de loin, heureusement.
Tout le monde sait qu’il se passe en ce moment des choses très graves dans le monde, côté pertes humaines.
Il n’empêche qu’il est de notre responsabilité individuelle et collective d’œuvrer pour préserver la planète.
Et il n’y a pas d’échelle de valeur pour mesurer cela.
Chaque action menée pour défendre la planète n’a pour valeur que d’exister.
Comme je vous le disais donc plus haut, à Auroville, sur le site du Matrimandir on est passé d’excavation de terre à exhumation de restes humains
A présent que ces derniers ont été retirés de terre et déplacés, l’opération excavation se poursuit sans perte de temps.
Maintenant que la place est libre pour continuer à couper des arbres; le tribunal appréciera en temps voulu, il est à présent évoqué par la team décisionnaire d’en transplanter également certains ailleurs.
N’allez pas croire que le programme ait quelque chose d’écologique, car nul n’est en capacité d’affirmer que les arbres survivont après leur transplantation.
Mais c’est quand même grâce à la mobilisation de quelques humains conscients du désastre qu’au moins ils ne finiront pas de suite en placard ou en flûte à bec.
En effet, l’indignation et les protestations de ces pernnes ont fait suffisamment de bruit pour que les exécutifs du programme de destruction massive calment leurs ardeurs.
Ces arbres soi-disant transplantés ; affirmation à vérifier, auront peut-être eu la chance de ne pas finir sous la tronçonneuse comme leurs congénères.
Mais ils resteront, s’ils survivent, avant tout des êtres déracinés et fragilisés à vie avec des possibilités d’évolution dans le temps très réduites.
Vu leur âge, la chaleur actuelle et les conditions dans lesquelles ils sont extraits par des personnes non compétentes, permettez-moi d’en douter fortement.
Bien à vous,
Isabelle
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