« Deux minutes en avance »
13/10/2024 Bonjour à toutes et à tous,
J’ai pédalé dare dare et suis arrivée deux minutes en avance, après avoir avalé un bol de riz, deux tartines et pas de dessert.
Dans mon élan, j’avais attrapé ma gourde, ma cape de pluie, mes gants et casque, prête à affronter la pluie qui tombait en abondance et les ornières pleines de boue.
Une fois installée sur la chaise longue, j’ai découvert que j’avais de la terre plein les orteils…
Pas grave, je ne venais pas pour une consultation et encore moins pour de la conversation.
Les doigts de pieds en éventail, j’ai regardé les arbres se balancer au rythme de Mozart, et j’avoue que le spectacle était très reposant.
C’est à ce moment-là que j’ai dû piquer du nez.
Et quand j’ai rouvert les yeux, les arbres se balançaient toujours et la pluie avait redoublé.
Alors j’ai doucement bercé mes cellules au rythme des branches qui s’étiraient de droite et de gauche.
Cette pensée, conjuguée aux bienfaits des notes de Mozart m’a fait pousser de longs soupirs comme autant de choses que je lâchais soudain.
Je m’étais déjà dopée à Mozart les jours précédents à la maison, mais là il me fallait impérativement un programme spécialement concocté pour décongestionner mes neurones.
Et le meilleur cadeau que l’on puisse s’offrir c’est de prendre soin de soi-même, et pas seulement en allant chez la pédicure, chose que je ne fais d’ailleurs plus depuis un bail.
Là, j’ai recommencé à me poser, à reprendre mon souffle et retrouver la cadence qui régit le calme intérieur.
Soudain, je réalise que ça fait bien trop longtemps que je ne me suis pas posée ainsi et que je carbure à l’urgence de tous côtés.
Et même si ma voisine de salle ronfle, ne met pas son téléphone en mode avion et prend des appels, je suis dans ma bulle.
Bien à vous,
Isabelle
