« Des nouvelles fraîches de trois mois »
17/11/2020 Bonjour à toutes et à tous,
Des nouvelles fraîches de trois mois, ça ne le fait pas.
D’autant plus qu’entre temps deux des destinataires de mes courriers avaient déménagé…
Sans faire de changements d’adresse, bien sûr.
Autant vous dire que vous ne recevrez pas mes vœux de fin d’année par voie postale, j’ai pas envie de m’y mettre de suite !
Et puis, j’en aurais trop à vous souhaiter…
Vue l’année pourrie que vous vous êtes payée mes cher·e·s compatriotes, je compatis, même de loin.
Au moins tout cela m’aura été épargné ?
Ça ne veut aucunement dire qu’il ne se passe rien ici, mais bon, tant que je vais et viens au grand air, sous le soleil, what else ?
Tenez, il m’est arrivé un truc bien marrant lors de ma récente formation.
Le facilitateur nous avait distribué à toutes et tous, une vingtaine quand même, un genre de balayette sans manche, composée de brins de bambou (?) semi-rigides.
Il nous montra alors comment s’en servir en la faisant rebondir sur toutes les parties du corps, tête, fesses, entre jambes, plante des pieds…
Puis nous appliquâmes la même punition à notre voisin de droite, avant de s’attaquer au voisin de gauche.
Et de nous battre en rythme pour finir, et former une immense ronde genre la chenille, si vous voyez ce que je veux dire.
Bref, formée au Do In, où nous employons le creux, voire le tranchant de la main pour se faire ou donner des massages, je ne voyais pas bien l’utilité de cette balayette.
Ma voisine s’étonna même que certaine éprouvât du plaisir à se flageller, une participante ayant demandé avec insistance où se procurer cet article…
Regardant mon voisin indien de gauche, nous fûmes pris de fou rire, ayant soudain eu la même idée.
A l’épicerie, pour trois francs six sous, on peut se procurer la même balayette, de celle dont se servent les ammas tous les jours pour faire le ménage !
Et même qu’on peut en faire deux avec une, rajouta mon voisin ?
Bien à vous,
Isabelle