Petite chronique « Des nouveautés dans l’air…

« Des nouveautés dans l’air »

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02/09/2024 Bonjour à toutes et à tous,

Des nouveautés dans l'air - Crédit photo izart.fr
Des nouveautés dans l’air – Crédit photo izart.fr

Si j’aime la forêt tropicale c’est parce que tous les jours il y a des nouveautés dans l’air ou sur terre, selon qui occupe l’un ou l’autre de ces espaces.

L’autre jour, comme ça, j’ai entendu de légers gazouillis au-dessus de ma tête lorsque j’étendais mon linge.

A bien y regarder, j’ai effectivement vu des feuilles d’hibiscus collées entre elles par de la terre comme pour former un nid.

En poussant les branches délicatement, j’ai effectivement aperçu un, puis deux, puis trois petits becs qui pointaient dans l’air.

Et quand un adulte est venu pour les nourrir, les bébés ont tous sorti la tête du nid pour avoir la becquée.

Hop, j’ai fixé la scène sur la pellicule, non sur mon téléphone que j’avais monté avec moi sur la terrasse, pour une fois.

Un matin, c’était un imposant iguane aux pointes acérées sur le dos qui me surveillait de son gros oeil, posé au soleil sur le tas de bois du jardin.

Bon j’avoue que je vois souvent des reptiles, iguanes, geckos ou lézards mais bien plus rarement des serpents.

J’en ai déjà aperçus mais ils fuient immédiatement à la présence de l’humain, alors que leurs cousins cités ci-dessus s’en préoccupent moins.

Ça doit faire partie des légendes populaires que de se raconter de générations en générations des histoires de serpents vus par l’arrière-grand-père ou le grand oncle.

Autre découverte dans mon autre jardin, deux fleurs de grenadiers sont apparues cette semaine, après que j’aie vu poindre leurs gros boutons rouges.

Pour info, dans une forêt tropicale, les arbres atteignent leur maturité en 30 à 50 ans, soit deux fois plus vite qu’en forêt tempérée occidentale.

C’est pour cela que j’ai relancé les spécialistes de la taille des arbres pour élaguer au-dessus de mes jeunes arbres fruitiers.

En effet, les premiers fruits qui arrivent ne se développent que sur la ramure bien ensoleillée, trop d’ombre sous les grandes branches pour arriver à produire.

Certes je pourrais confier cette tâche à des locaux, mais bon, ce n’est pas leur spécialité, et je les ai déjà vus à l’œuvre quand ils descendu un tank à eau de son support.

Mon pauvre goyavier y a perdu une belle branche charpentière malgré toutes les consignes données à ces messieurs.

Donc là on va voir ensemble ce qu’il est nécessaire de faire dans l’immédiat, parce que la mousson est proche, et pour moi il y a urgence que tout soit prêt avant son arrivée.

C’est maintenant que l’on plante, sème, repique ici, afin que les racines trouvent de quoi se nourrir et s’installer en profondeur sans souffrir du manque d’eau.

Et puis, l’air de rien, cela a fait quatre ans en Août que ce merveilleux jardin à vu le jour à la sueur de nos fronts, et pas que, je vous promets !

Bien à vous,

Isabelle

Isabelle alias Mam's
https://izart.fr
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