« Des inondations historiques »
27/01/2025 Bonjour à toutes et à tous,
De partout les médias annoncent des inondations historiques en Bretagne, bonne blague, on avait effectivement remarqué…
En fait, il avait déjà plu sans discontinuer pendant presqu’une semaine, alors lorsqu’un jour apparut un peu de ciel bleu, on a tout posé pour aller découvrir le paysage.
Et là, longeant la côte par le chemin des contrebandiers complètement désert, du reste, j’ai fait une improbable découverte.
Dans les murs schisteux bordés de pins aux branches rugueuses et tourmentées, entre les pierres feuilletées si caractéristiques, poussaient de succulentes salades sauvages !
De la mâche à foison, à hauteur de main et non souillée par les déjections animales, offrait à la cueillette ses belles rosettes aux feuilles allongées.
A peine plus loin, je trouvais également de la cressonnette, le délicieux cresson des murailles, des touffes de pissenlits fraîchement sorties et bien d’autres plantes encore.
Longtemps j’ai pensé, en Inde, aux cueillettes de plantes sauvages comestibles que je ne manquais jamais de faire tous les ans, en France, et oui, ça me manquait.
Le piquant de la cressonnette, le croquant du nombril de Vénus, l’amertume de la bourse à pasteur, le plantain et le laiteron remplirent bientôt mon assiette de la meilleure des salades.
Jamais je n’aurais pu imaginer cela en prévoyant mon voyage à destination de la France simplement pour renouveler mon visa !
Peu de temps auparavant, j’avais été témoin d’un autre étrange phénomène, toujours en relation avec la nature.
Dans la voiture qui empreintait des routes que j’avais autrefois sillonnées des centaines de fois avant mon départ pour l’Inde, je m’étais soudain sentie connectée avec tous les arbres les bordant.
Des moindres bosquets aux arbres solitaires, tous entraient en connexion, eux avec lesquels je n’avais jamais vécu d’expérience de ce genre.
J’ai eu alors cette sensation de double communion avec les arbres d’ici et ceux de là-bas, ceux à propos desquels j’avais reçu l’information qu’ils faisaient à nouveau les frais d’un violent abattage.
Pleine de compassion et unie par la pensée, car distante de 8000 km, je demeurais très affectée par le sort réservé à mes amis les arbres.
Bien à vous,
Isabelle
2 comments
C’est « étrange » (et pas du tout) parce que, depuis mon retour d’AV, j’ai expérimenté moi aussi un… relationnel avec les arbres complètement … approfondi. Je n’ai pu que constater que le Banyan m’avait bien eue, et qu’il avait été le plus beau Cadeau (un des rares, mais… d’une valeur inestimable) qui m’ait été offert à AV.
Il m’a appris la verticalité. Le temps de l’arbre.
Ici, à Sète, j’ai rencontré, tout particulièrement, UN ami : un … biloba qui… qui me bouleverse.
Et pendant que nous sommes en communion (vraiment, plusieurs fois, il m’a… prise dans ses bras.
Et chaque fois, c’était une période de traversée difficile où, avant de poser mon front contre son front, je
lui avais demandé (comme d’habitude, mais plus longuement) l’autorisation — parce que je me sentais
polluante plutôt que… nourrissante.
Mais quelle réponse, à chaque fois !!! Une… embrassade de douceur et d’Amour, qui instantanément
éclaircit les yeux et élargit le coeur.
Mais à chaque fois ou presque, il y a eu ces ricanements d’ados passant par là ou assis dans l’herbe.
J’ai beaucoup de compassion pour ces arbres majestueux qui, tout de même, sont entourés de goudron,
du bruit des voitures et du capharnaüm de la vacuité « humaine ».
Vivement l’Ère de la communication de l’Arbre.
(Je viens de partager, sur FB — hélas— une très belle vision de Satprem… à propos d’un Arbre,
qui est Sri Aurobindo-Mère, et au pied duquel sont regroupées des biches…)
Quelle merveilleuse expérience tu vis aussi, merci pour le partage !
Oui, la communication avec les arbres et le monde végétal ce n’est pas de la fiction, c’est juste une perception plus affinée de ce qui nous entoure et n’est pas humain, nous savons de qui nous avons hérité cette connaissance 🙏