« Des grands coups dans la soirée »
15/11/2017 Bonjour à toutes et à tous,
Des grands coups dans la soirée – Crédit photo izart.fr
Quand vous entendez taper des grands coups dans la soirée, y’a de quoi se poser des questions.
Même si au début vous n’y prêtez guère attention, au bout d’une douzaine, nettement frappés, ça peut paraître pour le moins… étrange.
Bon, alors voyons, les ouvriers du chantier ont plié vers 16:30, et oui, toute la journée ils ont tapé sur les façades pour poser des plaques d’isolants.
Mais non, je n’ai pas entendu dire qu’une équipe de nuit prenait le relai pour rattraper le temps perdu, tiens, sont même venus à trois aujourd’hui pour avancer plus vite.
Par contre, j’ai appris qu’il manquait une baie vitrée dans le local où l’entreprise stocke son matériel, et ça cause de grands courants d’air dans l’entrée 🙁
Je pense pas quand même qu’on soit en train de…
Tiens, je vais quand même descendre ma poubelle, histoire de.
La serrure… le verrou… la cave… rien… personne… tout nuit… plus un bruit.
SMS à C. « Oh, qu’est ce qu’il se passe, y’en a qui travaillent la nuit ? T’entends pas taper ? Suis descendue à la cave, plus rien… »
5 minutes passent.
« – Allo, c’est moi ! Ha ha ha !
– Oui, c’est toi… et alors, t’as entendu ?
– Ha ha ha !
– Mais pourquoi tu te marres ?
– C’est moi j’te dis !
– ???
– C’est moi qui tapais !
– Non, sérieusement, tu bricoles ?
– Bé non, je cassais les noisettes que tu m’as données !
– Pas croyable !
– Et ben quoi c’est pas 22:00, on peut encore faire du bruit non !
– MDR !
– T’as vu comme on entend tout, hein, quand je te dis que j’entends toutes les fois grincer la porte du placard de B. en dessous, et qu’on fait pipi sur la tête les unes des autres !
– Ha ha ha, t’es trop forte, et moi qui me suis demandée d’où venaient ces coups !
– Et oui, je les cassais sur ma table, les noisettes, pardi !
– T’es sérieuse ?
– Ben oui 🙂
– Alors franchement, fais-toi offrir un casse-noix pour Noël !
– Et pour la baie, t’inquiète, hein, ils ont mis une planche pour la boucher avant de partir 🙂 »
Bien à vous,
Isabelle
