« Des gens qu’ont pas de vie »
19/04/2023 Bonjour à toutes et à tous,
L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais c’était sans compter sur l’imagination fertile des gens qu’ont pas de vie, on en connaît toutes une ou un comme ça…
Alors donc que je parlais du choix d’adopter une vie saine ou non ; on a toujours le choix, j’affirmais, effectivement, vivre sans voiture.
Tout comme je m’approvisionnais avec des fruits et légumes bio, de saison et locaux, habitude rodée en France, que je poursuivais en Inde.
Bon je n’ai pas développé ce détail de ma vie, of course, ça n’intéresse personne et je n’ai pas à me justifier.
Mais voilà que la personne avec laquelle j’essayais de communiquer se mit à m’invectiver.
Elle me jeta au nez, pêle-mêle, le voyage en Inde sans doute effectué en avion, le gros 4X4 devant lequel je posais, la grosse cylindrée de la photo et le gingembre sans doute local !
Devant ce chapelet de bêtises, j’éclatais non pas en sanglots, vous me connaissez, mais de rire, et vous aussi sans doute, tant le portrait dépeint était foireux !
Je venais soudain de comprendre que certaines gens, non seulement dépourvues de cervelle étaient, malheureusement pour elles, porteuses d’un second handicap.
Elles étaient donc également analphabètes, se contentant ainsi de regarder des images et de se faire un film avec les moyens très limités de leur intelligence.
Bien évidemment, si cette personne avait su un tant soit peu déchiffrer les légendes sous mes publications Instagram, elle se serait ravisée et aurait ravalé ses critiques.
Ben non, pour le coup, elle se couvrait de ridicule en public, et moi je rigolais de plus bel, dans la peau de l’héroïne… de son film comique.
Pour info, oui, le gingembre de la recette, je l’ai ramassé dans mon jardin.
Je sais, c’est pas donné à tout le monde de mener une expérience de vie en Inde, désolée ça m’a pris d’un coup.
Effectivement, il est encore difficile d’imaginer, pour certaines personnes, qu’il peut exister autre chose dans la vie que boulot, métro, dodo, Mc Do…
Bref, je n’ai pas cherché à me justifier face ce délire, et, on n’est pas à la PJ, fut ma dernière phrase.
Laissant cette brave personne à ses délires ; je lui avais accordé assez de temps, elle en sera quitte pour… ne jamais rien savoir de moi, fin du débat !
Bien à vous,
Isabelle