« Des fourmis aux mangoustes »
18/09/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Des fourmis aux mangoustes, je n’arrête pas de m’émerveiller en contemplant ce dont la nature est capable.
La veille je m’étais couchée épuisée par une bataille rangée avec une invasion de fourmis dans ma cuisine.
Bien évidemment, ça se passe toujours le soir, de préférence avant d’aller au lit, et la lutte est serrée.
Désolée du peu, mais déjà j’ai écrasé tout ce qui grouillait sous mes pieds.
En effet, les fourmis, une fois délogées des placards et prises de panique, traversaient la cuisine de toute part.
Ensuite, j’ai ouvert des sachets de camphre que j’ai maintenant toujours en réserve, et j’en ai répandu dans le fond des placards.
Et ensuite j’ai pu fermer les yeux tranquillement.
Le lendemain matin, en allant changer l’eau des oiseaux à l’arrière de la maison, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une coupe pleine de bouffe… et de fourmis !
Ni une, ni deux, j’ai attrapé le tout pour le balancer sous l’hibiscus.
Mon charmant voisin n’avait rien trouvé de mieux que de nourrir les chats, trois au total je vous rappelle, sans contraintes pour lui.
En effet, en très peu de temps, les chats sont passés de statut de pachas à parias.
Alors qu’ils passaient leurs journées et leurs nuits H24 dans les canapés et sur les coussins, maintenant c’est dehors que se passe leur meilleure vie.
Et donc comme le voisin, lui, passe le plus clair de son temps hors de chez lui, il vient le matin et le soir pour remplir les gamelles qu’il dépose à l’extérieur avant de repartir.
Les fourmis ont bien pris note, et moi je m’en moque, dans la mesure où ce n’est pas sous ma fenêtre.
Lorsque j’ai entendu frapper à ma porte, je me suis trouvée face au voisin qui s’inquiétait pour sa coupe en verre.
Je lui ai expliqué le pourquoi du comment, je ne sais s’il a compris, mais en tout cas il ne s’est même pas excusé en repartant toujours avec le même sourire béat sur le visage.
Ce qui m’a fait rire, c’est qu’une fois les gamelles remplies et les talons du voisin tournés, j’ai vu repartir tranquillement une petite mangouste.
A peine a t-elle jeté un œil de mon côté, mais elle a bien senti qu’avec moi, il n’y aurait rien à craindre.
J’imagine qu’elle s’est bien régalée, parce que les 3 gamelles étaient comme neuves !
Bien à vous,
Isabelle
