Petite chronique « Des chiffres et des faits…

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« Des chiffres et des faits »

12/06/2013 Bonjour à toutes et à tous,

Les chiffres sont tombés.

On ne peut que s’en réjouir : le nombre de morts sur la route ne cesse de diminuer depuis plusieurs mois : – 29,5 % pour le mois de mai !

C’est le nombre des usagers de motos, voitures, camions et piétons tués sur la route qui est en régression.

Au début j’ai naïvement pensé que c’était parce que les gens conduisaient de mieux en mieux.

Ou que les intempéries de ces derniers temps les avaient obligés à rester chez eux.

Ben non, une explication semble pourtant se profiler.

La crise contraint les gens à moins se déplacer ou à trouver des alternatives au gouffre du budget carburant.

La preuve, je l’ai trouvée et elle est morbide.

Car un chiffre a malheureusement augmenté.

C’est celui des cyclistes tués sur la route : + 9,9 %… des chiffres et des faits.

Parallèlement, il est un autre chiffre qui ne cesse de grimper : celui du chômage.

Alors plus la situation financière et de l’emploi s’enlisent, plus les gens trouvent des solutions pour s’adapter.

Et par conséquence vivre différemment.

Car fut un temps où l’essence coulait à flot.

Toute la famille partait en voiture remplir des caddies entiers de saloperies bon marché dans les grandes surfaces aux périphéries des villes.

Rien ne semblait pouvoir entraver ce symbole de bonne santé économique.

On remplissait des ventres, des placards, des frigos, toujours plus grands, toujours plus gourmands.

Il faut croire que la spirale infernale de la consommation exponentielle, alimentée par la pensée unique et uniforme d’économistes n’a pas convaincu.

Les grandes surfaces se vident, les parking des grandes surfaces se vident, les programmes commerciaux font des bides.

Par exemple, Carrefour à Lyon Confluence est désespéré de voir ses allées vides en semaine, après un an de mise en place…

Mon corps n’est pas une poubelle, pas plus que ma planète, vaste programme en cours d’installation.

Ça y est, chacun.e retrouve le plaisir des circuits courts, des produits locaux, de l’épicerie de quartier.

Alors une économie parallèle se tisse.

On troque, on échange, on partage, ce tissage de relations à taille humaine redonne du goût à la vie.

Néanmoins, au fond de leur atelier, certaines se déguisent en Géo Trouvetou.

Ainsi la réalité n’a jamais autant sourit aux audacieuses en tout genre 🙂

Un peu comme s’il y avait plus de possibles depuis que tout fout le camp !

Bien à vous,

Isabelle

Isabelle alias Mam's
https://izart.fr
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