« Des chiens dans les toilettes »
19/05/2020 Bonjour à toutes et à tous,
Bah ! Bah ! Bah !.. qu’elle a lancé pour les faire sortir, en vain.
Il n’y avait en effet rien de plus intrigant que cette curieuse rencontre en allant satisfaire un besoin naturel.
Tomber nez à nez avec des chiens dans les toilettes.
Oui, affalés de tout leur long et indélogeables !
L’employée eût beau tirer sur leurs colliers et lancer les cris que poussent les locaux pour chasser les animaux, rien n’y fit.
Les deux molosses avaient décidé de squatter au frais sur le ciment humide des toilettes, point barre.
Je renonçai donc à l’idée de rejoindre les WC à la turque !
Mais ce n’était pas grave en soi parce que j’avais fini ma matinée de travail.
Et elle n’avait pas été de tout repos, car avec B. nous venions d’accomplir deux fois la même opération.
En effet, à la machine de la déchetterie, une surprise de taille nous attendait.
Une fois toutes les bouteilles plastiques compressées et liassées, un, puis deux, et enfin le troisième lien cédèrent tour à tour.
C’était soudain un océan de bouteilles plastique qui se décompressaient et se déversaient de partout autour de nous !
Il fallut alors courir après chacune d’entre elles et recommencer à nouveau l’opération.
Cette fois, nous mîmes non pas trois, mais quatre liens et réduisirent le volume de bouteilles dans la machine.
Et oui, à chaque matériau correspond une technique différente de stockage.
Entre les journaux qu’on peut écraser comme des crêpes et les emballages plastiques qui reprennent leur volume initial après pressage, tout un art !
C’est d’ailleurs le premier sentiment que j’ai eu en approchant cette machine.
J’ai immédiatement penser aux compressions de César et aux accumulations d’Arman !
Leur vocation artistique avait du, bien évidemment, naître devant une presse hydraulique ?
Bien à vous,
Isabelle