« Des cailloux après les tuiles et les briques »
03/08/2022 Bonjour à toutes et à tous,
C’est grave docteur, voilà que je remplis à présent la caisse de mon vélo avec des cailloux après les tuiles et les briques ?
En fait, les cailloux vous savez bien que c’est une vieille histoire d’amour entre eux et moi.
Elle dure depuis des décennies même, du temps de mes chantiers de pierres sèches, où se succédaient murs et cabornes dans le Mont d’Or Lyonnais.
J’aurais d’ailleurs jamais pensé qu’elle me poursuive à travers le monde…
Mais voilà, je tombée folle amoureuse cette fois-ci d’une version ronde et locale qui m’a tapé dans l’oeil dès le premier regard.
Et alors que j’ai déjà expérimenté la tuile et la brique dans précédents jardins, voilà que mes cailloux ressurgissent, bon sang mais c’est bien sûr !
Pas plus compliqué d’en trouver que de se pencher pour les ramasser là où ils poussent.
Dit comme ça c’est bien simple, mais on ne les trouve pas de partout, non, trop facile.
N’empêche que dans un tas de terre remuée, je les ai soudain vus, effleurant le sommet, yes !
Ils se baladent à présent depuis trois jours dans mes sacoches, je vous dis pas le poids, pour venir bientôt border mes plantations au nouveau jardin.
Ben voilà, les jardins se suivent mais ne se ressemblent pas, c’est comme les cailloux !
Reste à savoir si je vais faire autant de navettes que pour charrier les tuiles, et là je crains le pire, vu la surface à border…
Et bien ça prendra le temps qu’il faut, y’a bien longtemps que je n’ai plus rien à prouver, et le jardinage, en l’occurrence, c’est comme un hymne à la lenteur.
Bien à vous,
Isabelle
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