« Des bâtons dans les roues »
18/03/2021 Bonjour à toutes et à tous,
Ce matin-là, alors que je pédalais à vive allure, une branche de bambou se ficha dans mes rayons et me fit dérailler.
Sortant d’un meeting quelques minutes plus tôt, l’expression mettre des bâtons dans les roues me vint immédiatement à l’esprit.
Tout allait bien pour moi, merveilleusement bien dans mon process en cours, sauf que…
Me ressaisissant, je me dis alors que nous verrions bien en temps voulu, dégageais la branche prise dans le pignon et repris ma route en chantonnant.
Après avoir fait une brève escale à l’épicerie, je me rendis à l’atelier.
Nous avions des préparatifs en cours pour la performance du lendemain, l’effervescence était à son maximum.
Rentrée tard chez moi, je déjeunais enfin, et penser m’accorder une petite sieste, levée depuis déjà 5:00 du matin.
Je ne sais pourquoi mon corps s’est mis à ce rythme, mais désormais le soir il m’est absolument impossible de veiller au-delà de 21:30.
Tout occupée à cuisiner mon riz au citron nouvelle version ; oui, recette suit, j’ai vu s’afficher la petite phrase qui tue : T’es là ? ?
Oui je suis là, et j’aimerais bien me poser un peu pour manger par exemple…
Téléphone en main, j’engageais donc la conversation avec J. qui avait absolument besoin de ma collaboration pour mettre une action en place.
J’éclatais de rire quand il lâcha, à la fin de notre long entretien, un Joyeux anniversaire en avance, tonitruant !
Oui, car de son côté, il venait de lâcher 67 € pour mettre en ligne sur la blockchain ma première création artistique !
Presque 10 ans après ma première installation version tirages numérisés, Me voilà désormais référencée comme Digital and creative artist, in english dans le texte.
Le tout après avoir raccroché puis finalement décroché mes pinceaux, n’y cherchez surtout pas une quelconque logique, elle m’échappe aussi ?
Je ne prétends pas plus pouvoir vous expliquer ici les mecanismes de la blockchain, parce qu’il est fort possible que tout ceci vous échappât.
Il s’agit en effet des premières heures d’une autre branche du numérique, accessible pour l’instant quasi exclusivement à des professionnels.
Donc voilà, nous avons officiellement validé par vidéos interposées cette grande première.
Et j’ai pu tant bien que mal finir mon repas.
Mais si pour la sieste c’était foutu, pour aller ramasser le linge j’ai couru, et pour le jardin j’étais en retard !
La suite de l’histoire fut que je me retrouvai seule là-bas à trier les graines de nos précédentes récoltes.
Et cela fût finalement de tout repos… même si ça ne valait pas mon lit.
Bien à vous,
Isabelle