« Dernier regard sur la Côte Bleue »
05/05/2014 Bonjour à toutes et à tous,
Et pour finir avec la Côte bleue, et oui même les bonnes choses ont une fin, je voudrais vous parler tout d’abord de cet endroit qui vaut le détour à Martigues, le Musée Ziem.
Félix Ziem, né en 1821 est un peintre confirmé qui a beaucoup voyagé, tout en se consacrant à sa passion pour la peinture, restituant ses découvertes et son émerveillement à travers la peinture.
On sent la fascination du travail de Turner ; à qui les couleurs caractéristiques donnent une signature unique, dans l’oeuvre de l’artiste, bien que la liberté soit plus grande dans la palette et les thèmes imprégnés d’orientalisme.
Dans ce Musée, j’ai également trouvé exposés les ex-voto dédiés à Sainte Madeleine, auxquels il était fait allusion dans l’église de Martigues du même nom et rassemblés ici.
De nombreuses peintures décrivaient des scènes de naufrages accompagnées de remerciements, mais pendaient aussi de nombreuses paires de boucles d’oreilles anciennes finement ciselées, des bagues, et autres offrandes en remerciement, notamment un objet insolite dont j’ai découvert l’existence : le sifflet de marine.
Une belle collection archéologique est aussi exposée dans ce lieu qui est un Musée Municipal gratuit.
Et puis retour sur la plage de galets de la Côte Bleue, avec encore une mariée, mais qui venait celle-ci, faire des photos au bord de la mer, non sans pousser quelques cris stridents, pieds nus dans l’eau glaciale !
Notre dernière journée nous l’avons donc passée à la Calanque des Figuieres, qui abrite un minuscule port, avec une plage de galets, sauvage et difficile d’accès, tout ce qu’on aime, je sais c’est égoïste…
Et puis, sur le chemin du retour direction la Gare Saint Charles à Marseille, en décryptant les nombreuses pancartes de vide-greniers accrochées aux feux rouges, nous avons formulé avec S. une la petite annonce, genre « Troc vieux travailleur encore efficace contre jeune explorateur fringant ».
Histoire de nous débarrasser une bonne fois pour toutes de T. qui, il est vrai, nous a stoïquement supportées durant ce périple 🙂
J’ai, pour ma part, regagné mes pénates après un Marseille-Lyon en compagnie d’une petite princesse aux ballerines à paillettes qui adorait se barbouiller les doigts de chocolat et faire grincer ses quenottes pour agacer sa maman et son papa !
Je me demande à présent si, depuis mon départ, S. a trouvé le moyen de bien appuyer sur la tête de T., comme le préconisait C. au téléphone, à suivre…
Bien à vous,
Isabelle