Petite chronique « Dépôt sauvage interdit…

« Dépôt sauvage interdit »

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28/01/2025 Bonjour à toutes et à tous,

Dépôt sauvage interdit - Crédit photo izart.fr
Dépôt sauvage interdit – Crédit photo izart.fr

Dépôt sauvage interdit, c’était écrit sur la pancarte fichée dans la grande jardinière cimentée d’où débordaient d’énormes feuilles d’acanthe.

J’ai déposé vite fait mon petit sac papier d’épluchures pour en faire un bon compost dans le coin de la jardinière apposée à l’église, avant de tourner les talons illico.

Alors pourquoi je l’avais déposé là vous allez me demander, et bien c’est simplement à cause de l’éclairage précisément installé à cet endroit.

Bon, à la base, je voulais juste être en accord avec les nouvelles solutions de tri mises à disposition de la population et que je découvrais de partout sur les trottoirs de France.

En effet, j’étais intriguée et admirative devant ces coffres marron nouvellement installés pour récupérer les déchets organiques.

Le problème, c’est que dans le même temps je ne trouvais pas ce dispositif là où j’avais momentanément posé mes valises.

Après avoir consciencieusement collecté mes trognons de pommes et les épluchures de pommes de terre, j’avais hâte d’aller les déposer symboliquement dans le bac adéquat.

C’était tout un rituel pour accomplir une première qui tombait à l’eau.

Alors suite à cette immense déception, j’avais décidé de recycler mes épluchures coûte que coûte.

Une fois la nuit tombée, ayant remonté le chemin dans le noir pour longer l’église, j’ai déposé ma petite offrande aux pieds des acanthes.

L’idée m’a quand même traversé l’esprit de questionner la municipalité à propos des mesures mises en place pour le tri des déchets organiques.

Le texte émis par l’administration ne peut être plus clair.

« À compter du 1er janvier 2024, conformément au droit européen et à la loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire (AGEC) de 2020, les collectivités devront avoir mis à disposition de leurs administrés une solution de tri à la source de leurs déchets organiques, pour que ceux-ci soient valorisés en compost ou en biogaz. Dans ce contexte, l’ADEME fait l’état des lieux du déploiement du tri à la source des biodéchets et rappelle l’importance de cette ressource pour nos sols et l’atteinte des objectifs de neutralité carbone« .

Apparemment, cette municipalité et sans doute tant d’autres ont trouvé réponse sans s’encombrer les méninges à fournir des solutions réfléchies.

J’ai en effet lu dans un compte-rendu qu’il était conseillé aux résidant·e·s de ladite ville, de se rendre à la déchetterie pour bénéficier de ce service.

Super bénéfice pour la planète que de se rendre en voiture au centre de retraitement des déchets, évidemment éloigné du centre ville, afin d’y porter son petit tas d’épluchures…

Bien à vous,

Isabelle

Isabelle alias Mam's
https://izart.fr
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