« De surprise en surprise au détour du chemin »
23/09/2017 Bonjour à toutes et à tous,
Bon, revenons-en à nos moutons, alors que je m’engage dans la montagne sans plus aucun signal GPS sur mon téléphone vous disais-je…
En l’occurrence, ce sont de somptueuses vaches grises que j’aperçois broutant dans un pré, une race locale, la Gasconne.
Mis à part ce troupeau, je ne croiserai pour ainsi dire que trois voitures durant les presque deux heures de mon périple…
Autre particularité commune à toutes les conductrices et conducteurs croisé-e-s ou plutôt évité-e-sur cette route, rouler en plein milieu de la route, avec les phares allumés 🙁
Et puis tout d’un coup, je le vois, au loin, le gros flan renversé au milieu de nulle part.
Nulle doute que la route que je suis va droit sur lui…
Quand je vois arriver le panneau du village que je traverse, nul doute possible, je suis sous le Pech de Bugarach !
J’en suis encore à me demander ce qui m’a amenée ici, lorsque mon chemin se poursuit à travers la montagne, dans un défilé de vallées étroites et sombres où affleurent des plaques de roche, fichées à la verticale.
Le temps est magnifique, plus d’impératif horaire, je savoure ce paysage baigné du soleil de la fin de journée.
Du haut d’un col, j’aperçois enfin la silhouette d’un village dans la vallée, ainsi qu’un nom sur un panneau, lu sans doute sur quelque carte touristique.
De surprise en surprise au détour du chemin, c’est finalement au Camping de la Crémade que je ferai une première : passer la nuit dans une yourte 🙂
Bien loin des modèles colorés et peints quelque part dans un atelier chinois, réputés pour leurs piètres qualités et leurs conforts moindres, celui-ci est de fabrication allemande et d’excellente facture.
Tandis que monte la nuit, j’entends la tramontane qui balaie les crêtes des pins sous lesquels est plantée l’habitation.
Une nuit de rêve à s’offrir sans hésitation, en pleine nature, dans un espace boisé préservé et très diversifié, c’est encore mieux que sur les photos !
Dans la bonne odeur de feutre confèrant au lieu une douceur protectrice, un climat apaisant, déjà le sommeil vient me cueillir…
Bien à vous,
Isabelle