« De pluie en rat »
17/07/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Je pensais être au bout de mes surprises, après 24 heures de coupure électrique le jour précédent, mais, de pluie en rat en chat, il allait m’en arriver encore une bien bonne.
Ma première pensée en ouvrant les yeux à 6:00 avec le bruit de la pluie qui tombe en fond sonore, a été pour… les toilettes.
Je me suis dit, ah ça va être compliqué d’aller dans le jardin avec toute cette flotte qui tombe.
Mais bon, je me motive, et puis de toutes façons c’est impossible de remettre à plus tard…
Je prends mes clés et me dirige vers la porte pour l’ouvrir, quand je remarque une masse sombre, par terre, sur ma droite.
J’ai ce réflexe maintenant de parcourir des yeux le sol des pièces avant de m’y engager.
Ah non, ah non, ils ne m’ont pas refait le coup de l’iguane zigouillé… que je me dis, en commençant par chercher la torche sur mon téléphone.
Et là, dans le halo de ma lampe je découvre encore bien pire… un gros rat à moitié entamé gît sur le sol.
Lorsque je m’en approche, l’un des chats bondit de nulle part, et commence à saisir la bête dans sa gueule.
Panique à bord, il me faut trouver une solution pour jeter tout ça dehors au plus vite, avant que le chat ne se sauve ailleurs dans la maison, son rat dans la gueule.
Une fois l’opération évacuation accomplie ; c’est toujours très appétissant de bon matin, je me réjouis de n’avoir pas balayé ni lavé la maison la veille.
Une intuition m’avait fait renoncer à ce projet et j’en suis doublement heureuse car entre la pluie et le rat, tout aurait été à refaire.
Ben oui, les chats ne se déchaussent pas en rentrant, je vous laisse imaginer le ballet de 4 félins jour et nuit dans la maison.
Surtout que j’ai remarqué un truc, il y a parmi eux un ou une resquilleuse.
Cet animal bien malin a compris qu’il était plus court de rentrer par la sortie, plutôt que de refaire tout le grand tour pour entrer par la chatière de la cuisine.
Il en est donc toujours à guetter mes allées et venues pour profiter de la porte ouverte et s’engouffrer dans la maison quand il se retrouve fermé au dehors.
Je me demande d’ailleurs si ce n’est pas le même qui mange à tous les râteliers, bien que je fasse 3 tas distincts, lorsque les copines et copains ne sont pas arrivés assez rapidement.
Bref, je vais commencer maintenant à angoisser en me levant, de peur de découvrir un nouveau cadavre bien dégueu.
Même si c’est l’intention qui compte et que je doive considérer cela comme un présent de leur part, non merci.
Bien à vous,
Isabelle
