« De Nicolas à Simone »
23/07/2014 Bonjour à toutes et à tous,
Maintenant, je connais enfin les joies de découvrir Marseille à vélo 🙂
Et les douleurs aussi, je ne pouvais plus remonter les escaliers en rentrant le soir 🙁
Et tout ça par la faute de J. qui a l’habitude de se déplacer ainsi, même que la plaisanterie a failli me coûter très cher.
150€ pour un vélo mal verrouillé, pas de ma faute si c’est trop dur pour mes petits muscles de le rentrer en force dans l’antivol…
La machine a donc considéré tout simplement que je n’avais pas rendu le vélo, que je l’avais volé quoi 🙁
Mais grâce à l’esprit vif de J. et à un savant calcul dont je n’ai pas encore saisi toute la finesse, excusez mon cerveau lent, parmi 26 vélos stationnés, miracle, nous avons retrouvé celui que j’avais MAL enclenché !
Miracle, oui, car il m’attendait depuis deux heures, personne ne l’avait emprunté durant ce laps de temps devant le MUCEM !!!
Enfin quand je dis les joies, en début de chronique, je devrai dire les frayeurs, car il n’y a pratiquement aucune piste cyclable à Marseille.
Soit vous circulez dans les voies de bus, soit vous slalomez entre voitures et bites de trottoirs sournoises, soit vous vous retrouvez en plein milieu de carrefours non balisés pour les vélos…
Et vas-y que j’te klaxonne, et vas-y que j’te colle, et vas-y que j’te rase 🙁
Bref, la température interne est montée d’un coup, car fallait bien que je pédale coûte que coûte pour ne pas perdre mon guide qui continuait gaiement, avalant les montées comme les descentes, pfff.. pfff… pfff …. tout en se moquant de mes protestations !
Et puis nous nous sommes enfoncés vers la Calanque secrète des marseillais, celle de Malmousque.
Ah, c’est sûr que c’est grouillant d’aventuriers ici, mais moi, à part faire un bain de siège et de gambettes, j’ai pas envie de me fracasser comme les vagues contre les rochers.
Parait que ça s’appelle une forte houle.
Ce jour-là donc, j’avais bien besoin de me détendre en fin de soirée, et nous sommes allés prendre un verre sur le balcon de La Caravelle, Quai du Port.
Moment exquis voué à la dégustation d’un verre de Bandol avec vue sur le Vieux port et la Bonne Mère en direct, coupez !
De vraies olives avec une vraie tapenade en accueil, un service efficace et discret malgré quelques gros bavards qui auraient voulu être fixés sur la pellicule des célébrités, tutti va bene 🙂
On a prolongé l’effet avec une ardoise de charcuterie excellente, histoire de mieux rentrer dans le film de nos vacances…
C’est en descendant de cet endroit divin que j’ai eu une inspiration… divine.
Quelques mots touchants et puis, le ciel, le soleil, la mer, et quelques notes de guitare pour compléter le décor.
Sur le sol du Vieux port, une carte postale affranchie qui a échappé à la levée.
Je crois que c’est la Bonne Mère qui m’a inspirée pour aider le destin de ces deux-là…
Bien à vous,
Isabelle