« De la terre pour mes racines »
24/04/2014 Bonjour à toutes et à tous,
J’ai fait un heureux l’autre soir.
Et par là-même, cela m’a rendue heureuse aussi !
C’est autour d’un verre, presque en terrasse, que nous avons échangé nos souvenirs musicaux d’ado, concerts, disques…
Ah oui ma brave dame, on a du mal à imaginer ça de nos jours, pffff, toutes les économies qu’il fallait faire pour acheter un disque, ancêtre du CD, je vous le rappelle.
Pensez, sa mère ayant vu les horribles posters d’un certain Alice Cooper orner les murs de sa chambre, merci Best, elle lui avait purement et simplement interdit d’assister au concert de son idole, avec ses copains 🙁
Et moi, je venais juste de poster sur le Bon Coin une écharpe du Alice Cooper European Tour 1982…
Parait que nous étions deux en France à proposer ce collector, et le prix que j’en demandais était tout à fait dérisoire, dixit mon interlocuteur.
Il m’a bien faite rire en m’avouant être grand fan des salons de disques pour uniquement sortir le vinyle de sa pochette, et de jouir du moment où il le tenait entre ses mains, à défaut de l’acquérir…
Moi je me débarrassais d’un de ces derniers trucs qui dormait encore dans un placard, car depuis de nombreuses années, il ne reste plus grand-chose !
C’est bien pour mon porte-monnaie mais moins bon les voleurs : tout ce qui a de la valeur se trouve… enterré dans mon jardin.
Je devrais préciser : ce qui de la valeur à mes yeux 🙂
Effectivement mon héritage le plus cher continue tous les ans à me rappeler le meilleur souvenir de ceux que j’aime.
Et qui tiennent la plus grande place dans mon coeur.
C’est le trèfle rose qui fleurissait devant la maison de maman,
C’est le poirier que papa avait planté dans son jardin,
Et puis le rejet du sureau qui poussait contre la maison de grand-mère,
La pousse du figuier que grand-père avait planté dans sa cour,
S’épanouit aussi un rosier si odorant,
Et des iris qui portent d’autres parfums…
Oui, ils sont là, à revenir tous les ans, me bercer de souvenirs, me prendre par la racine, bien ancrés dans la terre de mon jardin.
Ils fleurissent au fil des années, au rythme des saisons, ils sont bien vivants, nourris de terre et d’eau, gorgés de soleil.
Ainsi, à portée de regard et de senteur, défilent mes heureux souvenirs.
Bien à vous,
Isabelle