« De la fiction à la réalité »
23/03/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Passer de la fiction à la réalité, c’est comme de passer du rêve au cauchemar, et c’est vraiment le vision qu’on a eue en sortant du cinéma.
Et dire que 5 minutes avant je disais à mes voisins de fauteuil que ce serait bien de réaliser quelques documentaires comme ça, ici, à Auroville.
Bref, les 2 bulldozers qui tournaient et retournaient de plus bel au Matrimandir en pleine nuit, c’est à dire à 22:00 passées, avaient de quoi inquiéter.
Franchement, ça nous sortait de la bulle de bonheur dans laquelle nous avions baigné durant deux heures de projection du film de et par Agnès Varda.
Varda par Agnès était donc le dernier film de celle se définissant comme artiste visuelle et non pas plasticienne, parce que dedans il y a le mot plastique, comme elle le dit elle-même.
Même si l’on connaît son oeuvre, il y a tant de choses à apprendre de l’artiste et de son génie créatif dans ce film documentaire, pour reprendre sa formule.
Artiste féministe, indépendante, originale, novatrice, elle cumule les particularités qui lui donneront ce regard et le goût du partage de le partager avec les autres.
Ni une ni deux, j’ai sorti mon téléphone pour commencer à filmer le ballet des JCB ronflant face au cinéma.
Faut dire que j’ai aussi pris l’habitude de toujours me déplacer avec une page de journal du jour, vu la cascade d’événements violents que nous subissons.
Mais d’ici à imaginer que j’allais m’en servir un soir à 22:15…
Bien à vous,
Isabelle