« De Kuala Lumpur à Penang »
18/01/2020 Bonjour à toutes et à tous,
Donc comme je vous le racontais il y a deux semaines, il fallut bien quitter la Malaisie.
Mais cette fois-ci il fallait aller de Kuala Lumpur à Penang toujours pour la même histoire de valise et d’aéroport ?
Qu’à celle ne tienne, ce serait l’occasion de découvrir une ville paraît-il bien différente de KL.
Remontant la côte Ouest, c’était près de 360 km qui séparaient les deux villes, à destination de la Thaïlande.
Destination moins prisée que cette dernière, la Malaisie est pourtant tout aussi attractive.
Les Tours Operators ayant tout misé sur la Thaïlande, elle en a fait aussi les frais et a perdu de son authenticité.
C’est dans le quartier touristique de KL que j’ai croisé sans doute autant de transsexuel.le.s que de boutiques de massage de pieds.
Paraît que c’est comme ça de partout en Thaïlande…
Mais pour l’instant, le bus qui m’amène à Penang en 5:00 est reparti après la pause pipi habituelle.
Heureusement que les chauffeurs ont eu la gentillesse de m’indiquer où étaient les toilettes femmes.
Certes, j’ai bien aperçu un baraquement en tôle avec un profil de visage féminin et masculin.
Et tandis que je me dirigeais dans sa direction, je m’étonnais de voir des chaussures déposées à l’entrée.
Comme en Inde, pensais je, au même moment où je réalisais qu’en fait c’était… un lieu de culte.
J’avais déjà remarqué ces pancartes dans les malls immenses qui offrent aussi un espace de culte.
Il ne faut pas oublier que nous sommes dans un pays musulman.
L’abondante jungle qui défile à présent sous mes yeux par la fenêtre du bus était très tentante à explorer.
Mais je me ravise aussitôt dans ma tête, car la veille, au Jardin Botanique de KL, j’ai rencontré une impressionnante bestiole.
Un iguane qui devait bien mesurer plus de 1,50 m d’un bout a l’autre, est soudain sorti d’un bosquet.
Il a tourné lentement sa tête dans ma direction à plusieurs reprises avant de poursuivre son chemin…
J’avoue avoir ignoré quelle attitude adopter ?
Et c’est à la fraîcheur d’une pergola que j’ai fait la causette avec une vieille dame qui venait déjeuner ici, tous les jours parmi les fleurs.
Si la conversation était au début gaie et distrayante, elle en devint plus pénible lorsque me furent vantés les mérites d’une certaine église…
J’aurais bien dit Mamie sors de ce corps, mais elles ne prêchaient pas dans la même chapelle…
Bien à vous,
Isabelle