« Dans l’impossibilité de me calmer »
12/02/2016 Bonjour à toutes et à tous,
« Madame,
Dans le cadre de la reprise de votre demande, je suis dans l’impossibilité de trouver le questionnaire rempli (…) La loi réserve ces remises ou modérations aux contribuables qui (…) Elles présentent donc un caractère tout à fait exceptionnel (…). En outre pour l’avenir… »
Cher Monsieur,
Enchantée de faire votre connaissance.
Dans l’impossibilité de me calmer, vous me voyez désolée d’entamer ma correspondance de la sorte.
En effet, cela fait 3 (trois) fois que je remplis et retourne le-dit dossier plus toutes les pièces justificatives demandées par des interlocuteurs différents, dont vous, sans aucun effet.
Avant vous, la dernière personne avec laquelle j’ai correspondu par mail, n’a pas non plus trouvé trace de nos correspondances lorsque je l’ai relancée, inquiétée que j’étais de par son silence soudain…
J’ai donc pris la peine de lui relayer tout l’historique de nos mails, ce qui a eu pour effet immédiat de faire rebondir mon courriel… sur votre bureau !
Un doute m’habite, et je pense sincèrement que vous devez être gagnés les uns après les autres par un genre d’épidémie à la lecture de mon dossier, vu le nombre de personnes qui s’y succèdent et disparaissent ensuite mystérieusement de la toile…
Je ne connais pas les statistiques secrètes de votre administration, dommage, car elles auraient pu me renseigner sur le temps au bout duquel les gens abandonnent leurs démarches.
Mais finalement, mieux vaut que je l’ignore, cela m’évitera de sombrer dans la maladie à mon tour.
D’autre part, je comprends fort bien tous les désagréments que je vous cause, votre administration n’ayant sans doute de cesse de vous harceler pour que les CONTRIBUABLES PAIENT.
Mais n’y a t-il pas plus urgent, ni plus gros client que moi à pécho ?
Avec des comptes plein de zéros derrière le premier chiffre, à faire rentrer dans les caisses ?
J’ai quand même entendu ces jours sur les ondes, que la délation est la principale source d’information de votre administration, pour contrer la soustraction à l’impôt.
Vous me voyez donc bien navrée de vous ennuyer pour si peu, sachant que je ne vous veux, avant tout, que du bien.
D’ailleurs ne sentez-vous pas dès ce soir, les effets positifs des ondes positives que je nourris à votre égard pour accélérer ma requête ?
Je vous souhaite donc beaucoup énergie pour aborder vos prochaines vacances.
Et surtout revenez vite à moi avec de bonnes nouvelles.
Allez, moi je m’en vais pour la deuxième fois cette semaine, pousser la chansonnette.
Pour garder bon moral et lâcher les tensions, c’est INDISPENSABLE, lisez plutôt ici les effets bénéfiques du chant sur le corps !
Dernier point, cher Monsieur, si je partage cela avec vous ce soir, c’est aussi parce que j’aimerais éviter de remplir un quatrième dossier…
Et pour nous séparer en douceur ce soir, j’emploierai l’expression que notre chef de choeur utilise pour imager certains passages : quitter les notes à regret…
Bien à vous,
Isabelle
2 comments
Che bello!
Allez Iza, courage!
Bisesss
Fil
Oui oui toujours, et merci pour les encouragements 😉 Bizzz Iza