« Dans la famille gitan »
30/03/2025 Bonjour à toutes et à tous,
Dans la famille gitan je voudrais le fils… bonne pioche, il n’y a pas que la mère, depuis le temps que je vous dis que c’est de famille !
Alors ce jour-là, sa mission était de déménager des plantes d’un point A pour les monter à un point B, 5 étages sans ascenseur précision importante.
Opération rondement menée, tout a été exécuté dans les temps et sans casse, plus séance de sport gratuite à la clef.
Le lendemain, j’avais droit à une autre photo, de nuit cette fois, avec le vélo cargo chargé de 4 étagères métalliques ramassées dans la rue, au détour d’un trottoir.
Heureusement que je ne suis pas équipée d’un tel engin ici en Inde, parce que je vous raconte même pas les chargements de fou folle que je ferais, bien pires que d’habitude !
Rappelez-vous quand même que j’ai déménagé un appartement grâce à mon vélo électrique, transporté des bananiers, des papayers et des tas d’autres plantes, des piles de jantes de vélo…
C’est un des seul trucs pour lequel j’ai constaté une amélioration en ville, la recrudescence des vélos, et particulièrement des vélos cargo, quelle magnifique invasion !
Hélas, c’est encore une qui me fait dire que je suis née trop tôt, amer constat.
Il y a 10 ans déjà, je regrettais de ne pas avoir 20 ans à ce moment-là, depuis l’arrivée des nouvelles technologies, l’ère numérique qui battait son plein.
Et bien une décennie plus tard, voilà que je regrette à nouveau de ne pas avoir 30 ans maintenant, vu la rapidité des changements.
J’aurais la trentaine, et moi aussi je fendrais la bise sur un vélo cargo pour me déplacer à vive allure, dans des couloirs réservés à cet effet dans la ville.
Bon, ceci dit, je ne regrette rien, parce que ce que je vis aujourd’hui et qui me réjouit, je n’aurais même pas pu imaginer le vivre auparavant !
En attendant, je me régale des clichés de ces grandes fêtes à vélo Made in France, de jour comme de nuit, qui se réapproprient joyeusement tout l’espace jadis envahi par la bagnole.
C’est quand même incroyable de constater comment La Petite Reine, qui jadis portait bien son nom, a failli finir dans l’oubli pour ressurgir soudain de sa mort.
Enfin pour moi, c’est une avancée extraordinaire, n’en déplaise aux gros beaufs accros aux grosses bagnoles et toute la panoplie machiste qui va avec.
Bien à vous,
Isabelle
