« Cracher dans la soupe »
28/11/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Cracher dans la soupe, ce n’est guère conseillé, surtout quand on présente une grosse grippe doublée de quintes de toux.
Je n’ai pas pu m’empêcher de préciser cela à l’un de mes amis qui finissait son repas de midi en toute innocence.
Le pire, c’est qu’avant, il n’avait rien remarqué, mais après ma confidence, il n’entendait plus que ça, la toux des employées en cuisine.
Pas étonnant qu’elles aient été toutes malades les unes après les autres, à ce régime c’est très contagieux.
Pour la petite histoire, j’ai arrêté de manger à cet endroit depuis quelques temps.
A force de les voir tant de fois goûter les plats à même la cuillère qui touillait ou de se sucer les doigts après s’être curé les dents, au hasard, j’ai eu comme un sérieux doute.
Toutes les fois que je prenais mon repas là-bas, mes intestins, eux, en prenaient un coup, et mon transit intestinal pareillement.
De même, de les voir tousser à gorge déployée au-dessus des gamelles ou des assiettes prêtes à servir, cela m’a contrariée de suite.
Un masque eût été un bon rempart contre la prolifération des microbes, mais on n’est plus à ça près en matière d’hygiène.
L’autre jour, dans la pièce d’à côté, des menuisiers fabriquaient un meuble en bois, sur mesure.
Maniant la scie circulaire dans le local même où sont détaillées en sachet scellé toutes les denrées sèches, haricots, sucre, riz, pois, raisins… ils toussaient de plus bel.
Là, c’était plutôt de la sciure de bois qui irritait leurs poumons, et une quantité non négligeable de cette dernière a du remplir nombre de sachets de graines.
De toutes façons, il n’y avait pas de manager sur site à qui faire la remarque ce jour-là, même si d’ordinaire je m’abstiens de tout commentaire.
Idem pour les poubelle des sanitaires femmes que j’ai signalées comme étant à vider il y a deux mois.
La remarque a été reçue et on en est resté là depuis.
Y’a juste un truc qui m’intrigue encore plus que mes tristes constats quotidiens, c’est une des boîtes à livres vidée de tout son contenu.
Lorsque j’ai demandé pourquoi, tout le monde était d’accord pour me répondre qu’il y avait des fourmis dedans.
Soit, mais alors où sont passés les livres ? Ça, par contre, personne ne sait.
D’ici à ce que quelqu’une n’ait pas renversé dedans une denrée sucrée du genre miel ou chocolat.
J’ai lâché l’affaire, ici tout collapse lentement mais sûrement.
Ah oui, dernier détail, ça fait une semaine que la personne affectée au ménage est absente…
Bien à vous,
Isabelle