« Contrairement au cerveau l’estomac vous prévient »
11/07/2022 Bonjour à toutes et à tous,
« Contrairement au cerveau, l’estomac vous prévient quand il est vide« . Proverbe bouddhiste.
Y’a des signes qui ne trompent pas, comme lorsque ce proverbe m’est tombé sous les yeux…
Ah certes, la nature aurait pu inverser les rôles entre cerveau et estomac.
Mais s’il en a été décidé ainsi, alors qu’on peut mourir l’estomac vide, force est de croire qu’un cerveau vide ne met pas le corps en péril.
Donc par déduction, on peut très bien vivre avec un cerveau vide, pourvu que l’estomac soit rempli.
C’est peu flatteur pour l’espèce humaine vu sous cet angle.
Tiens, ça serait quand même bizarre que notre cerveau vide nous empêche de trouver le sommeil, par exemple…
Ou de se dire vers 11:45, tiens, c’est bientôt l’heure de remplir mon cerveau, je l’entends gargouiller !
Alors il faudrait se mettre à ingurgiter un tas d’informations, de connaissances ou de réflexions pour combler le vide.
Et même qu’on pourrait attraper des crampes de cerveau… ou avoir le cerveau dans les talons !
Pour certaines personnes, lire le premier magazine tombé sous la main ou se caler devant la télé pour les infos ferait l’affaire pour assouvir sa faim de savoirs.
D’autres préféreraient se remplir le cerveau avec un bon livre, une émission culturelle ou assister à une conférence, voire visiter un musée entre ami·e·s.
On irait ainsi faire le plein de connaissances, en remplissant son chariot de nourritures intellectuelles.
Tiens, on pourrait même en stocker pour ne pas manquer…
On se dirait aussi, zut je n’ai encore rien eu le temps de me mettre dans le cerveau depuis que je suis levé·e !
Je me souviens aussi qu’un proverbe dit en France « Ventre affamé n’a pas d’oreilles ».
Ce serait donc bien inutile de raisonner un enfant qui n’aurait pas eu sa ration pour se remplir le cerveau.
On pourrait même briser des vitrines de librairies pour étancher sa faim.
Etrange constat qui pousse quand même à considérer qu’il ne suffit pas d’avaler de la matière pour se remplir le cerveau, contrairement à l’estomac.
Et puis le cerveau, finalement, c’est quoi ?
Si on lui attribue encore et toujours le siège des émotions, de la mémoire, de la conscience, cela reste très suggestif.
Puisqu’il reste bien des inconnues dans son fonctionnement et ses capacités.
Le jour où l’on découvrira qu’une fourmi, un lichen ou une pierre ont bien d’autres aptitudes que celles que l’humain leur prête, la nature vivra mieux.
Mais il aura fallu que l’humain passe déjà par un stade supérieur de conscience.
Bien à vous,
Isabelle
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