« Comment j’ai cru au miracle inversé »
27/02/2017 Bonjour à toutes et à tous,
Comment j’ai cru au miracle inversé ?
D’abord, j’y ai cru.
A fond.
Que l’honnêteté serait un sésame pour justifier ma cause.
Et m’acquitter de ma dette vis à vis de mon bailleur social.
Même si celui-ci a manqué à ses obligations.
J’en ai la certitude maintenant, et c’est ce qui m’a poussé à réagir, après avoir rencontré une juriste.
Malgré l’accablement, la colère et la fatigue aussi.
Rentrée à la maison, j’ai glissé dans une enveloppe un chèque de 1000€ pour éponger une partie de ma dette.
Avec un petit mot expliquant mon geste malgré – je sais, je rabâche – ses manquements de bailleur social vis à vis de ses obligations.
Soit la totalité, à une centaine d’euros près, de la rémunération pour mon travail saisonnier d’agent de recensement.
En partant expédier ma lettre recommandée avec le chèque, puisque je ne dialogue plus que comme ça avec mon bailleur, j’ai jeté un oeil dans ma boîte.
Un courrier m’annonçait que la procédure judiciaire à mon encontre était engagée.
Mais ce qui m’a fait rire (jaune, mais quand même) dans l’histoire, c’est le ton de mon bailleur qui rajoutait dont vous supporterez évidemment les frais.
Sans blague !
En attendant, je peux vous dire que c’est lui qui a chaud aux fesses, parce qu’il a reçu, en 3 pages, mon premier courrier, suite à ses conseils avisés de revoir mon refus du logement qu’il me proposait.
Vous savez, celui avec les plafonds fendus sur toute la longueur, de la moisissure sur les murs jusqu’à 50 cm de hauteur, les carreaux du sol décollés, la peinture toute cloquée de la salle de bain et le plafond moisi…
Le tout, je vous le rappelle, suite à un dégât des eaux qui n’a jamais été expertisé par le bailleur, ce dernier ne voulant pas engager sa responsabilité…
Bref, dans ma missive, j’ai insisté sur les détails en demandant, entre autres, quand allaient démarrer les travaux intérieurs comme extérieurs dans ce logement, pas de demi-mesure 🙁
Intérieurs, je sais bien qu’il ne peut pas, le locataire est encore dans les lieux jusqu’à la fin du mois…
Donc, ce vendredi, jour où ma lettre recommandée est parvenue à mon bailleur, j’ai bien rigolé en passant devant le jardin du logement incriminé…
Une jolie clôture rustique en bois, aussi connue sous le nom de ganivelle ou barrière girondine, à lattes verticales assemblées à l’aide d’un fils de fer torsadé, était apparue comme par enchantement !
Ah ben oui, ça fait au minimum cinq ans que le locataire réclame, en vain, le remplacement de la barrière vétuste jusqu’à devenir inexistante, autour de son terrain…
Bien à vous,
Isabelle