« Comme un aveu de faiblesse »
14/03/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Le vacarme des tronçonneuses a résonné comme un aveu de faiblesse.
L’homme, dans sa forme la moins évoluée, cherchera toujours à dominer la nature, à défaut de pouvoir affronter sa propre faiblesse, c’est signé.
Le bruit des tronçonneuses a donc soudainement repris à Auroville, contre toute attente, car les préconisations du Green Tribunal étaient formelles.
Pas de destruction supplémentaire d’arbres durant l’instruction du dossier, avait-il bien ordonné.
Il n’empêche que des sbires de la minorité s’opposant actuellement à la majorité des personnes résidant à Auroville, sont passés outre.
Ainsi ils se sont pointés de bonne heure, entourés de quelques personnes équipées de leurs engins, pour s’attaquer à la destruction non autorisée d’une partie de la forêt.
Malgré leurs protestations verbales, des personnes présentes, désespérées et bien que cramponnées aux tronçonneuses, furent traînées sans ménagement sur le chemin.
A ce jour, on ne sait qui a ordonné l’abattage de ces arbres, ni pourquoi cela a pu se faire malgré l’interdit.
Et il est malheureusement à déplorer que 197 arbres ont ainsi été sauvagement tronconnés, de plus sans aucune compétence professionnelle de la part de leurs auteurs.
En effet, les vidéos faites sur place attestent que des arbres, la plupart sciés à plus d’un mètre du sol, en ont écrasé bien d’autres dans leur chute.
Coïncidence, ce même jour était programmé au cinéma d’Auroville un documentaire bien tristement de circonstance : Le génie des arbres, de Emmanuelle Nobécourt.
#Restezprudents affichait le film, en haut à droite de l’écran, tout au long de la séance… ce hastag m’a crevé les yeux.
La preuve de l’intelligence de l’arbre c’est qu’il sait résoudre des problèmes affirmera, entre autre, l’un des intervenants dans le documentaire.
Pauvres arbres, ce n’est hélas pas à un public convaincu comme nous ce jour-là, qu’il aurait fallu projeter ce genre de film.
Où est la conscience ?
Bien à vous,
Isabelle