« Come stai oggi ? »
20/02/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Come stai oggi ? Les cours d’italien se suivent mais ne se ressemblent pas.
Les cours d’italien se suivent mais ne se ressemblent pas.
Nous avons vraisemblablement perdu une élève allemande mais accueilli deux nouveaux, une brésilienne et une israélien.
Un peu difficile pour eux de prendre le train en marche, mais on ne va pas reprendre depuis le début.
Et surtout, nous sommes deux à alimenter la machine pour que ça avance, alors point de temps à perdre.
Faut dire que nous progressons à la vitesse grand V, l’une étant déjà pas mal familiarisée avec la langue orale et l’autre avec la langue écrite.
Maintenant nous nous attaquons aux verbes et à leurs conjugaisons, tout en apprenant à écrire les chiffres et les formules de politesse.
Je jubile, au moins autant que lorsque j’étais plongée dans mes MOOC, si ce n’est que je suis relativement freinée dans mon élan, cours collectif obligé…
Bon, il y en a une autre qui a du être freinée dans son élan ce week-end.
Toujours la même américaine de service, Madame trois-en-un, n’a rien trouvé de mieux que d’improviser une Puja à un endroit précis voué à la destruction, à Auroville.
Pour cela, elle a mis le grappin sur deux pauvres moines tibétains, invités pour le pseudo festival du moment, c’est ce qu’on m’a raconté, je n’y étais pas.
La raison de cette soudaine effervescence c’est de vouloir faire passer la pillule avec le sourire et la bénédiction de ces deux personnes, apparemment dépassées par l’événement.
En effet, il s’agissait de remercier des arbres avant de les abattre, en leur rappelant quand même qu’ils avaient été plantés pour cela…
Genre vous avez signé le contrat, alors faut vous y tenir !
Apparemment, la cervelle américaine ne fonctionne qu’en mode binaire, c’est comme ça et pas autrement.
Je ne pense pas être la seule à me poser la question de savoir quand Madame retournera à New York ?
Ah ben pour celles et ceux qui, dans leurs idéaux et de façon étriquée ont pensé à une couronne ronde parfaitement ronde, rien ne pose problème quant à sa réalisation.
Quitte à raser plusieurs centaines d’arbres pour arriver à leur fin.
Ces pauvres arbres ont du trembler de toutes leurs feuilles à l’annonce de leur assassinat avec préméditation…
Il faut tenir jusqu’à mardi m’a confié une amie, ouf… encore une journée de gagnée !
Bien à vous,
Isabelle