« Chemin de la passerelle »
17/02/2025 Bonjour à toutes et à tous,

Chemin de la passerelle, je n’entends chanter qu’un seul oiseau, sinon c’est le bruit des voitures qui domine tout et de partout en ville.
Six minutes de concert d’oiseau suffisent à améliorer le bien-être des gens anxieux.
Les expériences incitant les personnes anxieuses ou dépressives, à marcher dans la nature, à observer les oiseaux ont très bien marché.
Plutôt tellement bien marché qu’il est question maintenant de généraliser cette pratique à toute la Grande-Bretagne où s’est déroulée l’expérience.
Une autre étude a montré que regarder et écouter les oiseaux pendant une quarantaine de minutes permet de se sentir mieux pendant plusieurs jours.
De plus en plus de travaux scientifiques démontrent que le bien-être que nous ressentons lorsque nous allons dans la nature n’est pas une simple impression.
Cela a de réels effets bénéfiques sur notre santé, sur le taux de cortisol, l’hormone du stress, l’hypertension, les maladies cardiovasculaires.
C’est ce dont témoignent dans une interview de Libération, la naturaliste Élise Rousseau ainsi que l’écologue et ornithologue Philippe J. Dubois, auteur·e·s de Ornithérapie.
Chemin de la passerelle, soudain, les chants d’oiseaux de ma forêt tropicale me manquent cruellement.
En Inde, j’ai l’habitude de les entendre à n’importe quelle heure, du matin au soir, jour et nuit, du premier au dernier jour de l’année, quelle que soit la saison ou le temps.
Et je me demande vraiment comment on peut vivre sans gazouillis, sifflements, cris, vocalises, criaillements, piaillements, trilles et autres braillements du paon si caractéristiques ?
Inversement, certains de mes proches venus séjourner en Inde ont trouvé très difficile de dormir la nuit avec les chants d’oiseaux incessants.
Si on n’est pas déconnecté de la nature au point d’être indisposé par des chants d’oiseaux…
Bien à vous,
Isabelle