« C’est vraiment trop inzuste »
15/01/2014 Bonjour à toutes et à tous,
C’est vraiment trop inzuste…
S’écriait toujours Calimero, le petit poussin noir avec sa coquille sur la tête, à qui il arrivait toutes les mésaventures possibles !
Ce petit poussin, s’il est devenu noir, c’est parce qu’il est tombé dans la boue à sa naissance.
Créé en Italie pour une campagne publicitaire, c’est grâce à une lessive qu’il retrouve sa couleur jaune !
Il vit alors des aventures palpitantes dans un cadre inspiré par la région de Padoue.
D’où sont originaires ses auteurs, les frères Nino et Toni Pagot, et Carlo Peroni.
C’est aussi pour cela que Calimero tient son nom de la Basilique San Calimero à Milan.
Et depuis 50 ans, anniversaire de sa naissance, la famille de Calimero s’est bien agrandie.
Parce que ce syndrome, auquel il a donné son nom, on l’entend revendiquer par beaucoup (trop) de bouches aujourd’hui…
C’est pas zuste, c’est trop inzuste, c’est pas parce qu’on est petit et faible…
Ah oui, le discours de victimes frappées par le syndrome de persécution, s’il est légitime dans le bec de Calimero, est beaucoup moins convaincant, ces jours, dans la bouche d’autres geignants !
D’ailleurs, les médias en font largement écho.
Mais beaucoup moins de la vie des SDF qui, par le fait de recruteurs peu scrupuleux, vont « nettoyer » le site autour de Fukushima, catastrophe nucléaire japonaise de 2011.
Décontaminer, cela veut dire retirer la couche de terre superficielle, couper l’herbe et frotter les maisons de plus de 60000 personnes.
Qui n’ont aucun espoir de retourner chez elles avant 6 ans, officiellement.
Pour finir la gazette, savez-vous qui contribue sept fois plus que l’industrie automobile, deux fois plus que les télécommunications, et presqu’autant que le secteur agricole et agroalimentaire au PIB français ?
La culture ! Avec 58 milliards d’euros, elle participe à hauteur de 3,2 %.
Au fait, j’ai oublié de vous dire que Calimero avait été privé d’exportation aux USA à la fin des années 70.
Politiquement incorrect pour l’époque, il était noir.
Bien à vous,
Isabelle