« C’est reparti pour un sauvetage »
24/08/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Je n’avais pas encore planifié ma journée qu’un appel téléphonique précipita les choses.
C’est reparti pour un sauvetage, que j’ai pensé, après un rapide exposé de la situation par la personne au bout du fil.
Chute en deux roues, choc à la tête et oeil au beurre noir, il n’en fallait pas plus pour que je me rende auprès de cette personne.
Mais d’abord il me fallait arroser le jardin, récupérer mes oeufs fantômes après lesquels je courais depuis la semaine dernière, et impérativement prendre un rendez-vous.
Pour entretenir ma vieille carcasse, rien de mieux qu’une visite de contrôle de temps en temps chez le chiropracteur.
Ensuite, j’ai fait un check-up rapide du frigo et ai estimé, par chance, qu’il n’était nul besoin que je cuisina spécialement avant d’aller partager mon repas, une chance !
Il y aurait suffisamment de guacamole, de millet et de légumes en sauce pour deux personnes.
Un nouvel épisode de chaleur et de sécheresse nous obligeait à reprendre les arrosages de partout dans les jardins , ce qui n’était pas de tout repos.
Et puis, comme je le disais au début, je constatais que c’était reparti pour une série de sauvetages en tout genre.
La veille, une inconnue me confia qu’elle se sentait traitée « comme un chien » à Auroville, me demandant mon avis sur la chose…
Damned, je n’avais pas encore besoin de ce genre de doléances pour pimenter mon quotidien.
Alors peut-être que oui, quelqu’un avait répondu sèchement à cette personne qu’il lui fallait se rendre au bureau adéquat elle-même pour enregistrer sa candidature.
Ben oui, c’est ça la réalité d’Auroville, il faut se prendre en main, mettre son ego dans sa poche, et surtout compter sur sa motivation.
Cela n’a pas dû la satisfaire puisqu’elle est partie aussi sec après ma réponse, mais mieux vaut se rendre rapidement à l’évidence.
D’ailleurs peut-être serait-il bon un jour de remanier sérieusement la présentation en ligne qui dépeint effectivement la ville comme un Eldorado…
Mais ça, c’est pas encore pour tout de suite.
Bien à vous,
Isabelle