« C’est l’histoire d’une grosse bête »
16/04/2025 Bonjour à toutes et à tous,

C’est l’histoire d’une grosse bête, noire dans le noir, bien évidemment, que je surpris en train de grimper à mes rideaux.
Elle était suffisamment grosse, environ un travers de main, pour que ça attire soudain mon regard alors que j’étais assise à ma table, en train de travailler.
Le problème avec cette bestiole, je vous en ai déjà parlé, ce n’est pas tant la paire de pinces impressionnantes qu’elle agite, c’est plutôt son odeur.
Sachant que j’étais prête à aller au lit, je n’avais pas envie que son odeur de vinaigre se répandit de partout dans la pièce.
Vinegar, comme son nom l’indique c’est une bête assez effrayante, qui vous envoie une giclée d’acide acétique au nez quand elle se sent menacée.
Moi, je voulais surtout qu’elle reste sur le rideau parce que c’était plus facile de trouver une solution pour m’en débarrasser.
Mais elle en décida autrement, me voyant arriver à sa hauteur.
Comment est-ce que j’allais bien pouvoir m’en débarrasser avec le moins de dégâts possible ?
Le temps que je réfléchisse, elle avait lâché son odeur pestilentielle, tout en se réfugiant sous mon lit…
Ma priorité était de ne pas la lâcher du regard car si elle se cachait quelque part, dans le noir, même avec ma lampe torche, c’était foutu.
Au grands maux, les grands remèdes, je posais tout pour aller chercher rapidement mon super balai indien.
D’un premier coup, je l’extrayais de sous mon lit, c’était la guerre.
Une fois dégagée, je la plaquais au sol d’un second coup de balai.
J’ouvris enfin grand la porte l’entrée, et d’un troisième coup de balai je la fis décoller et mordre la poussière au dehors.
J’entendis nettement le splash d’atterrissage et cela me rassura de savoir qu’elle avait débarrassé le plancher.
Bon, maintenant je n’attends plus que vienne la nuit noire pour fermer la porte fenêtre.
Vu que je ne peux pas contrôler ce qui passe sous la moustiquaire d’où je suis assise, désolée les bébêtes, c’est définitivement persona non grata à la maison.
Bien à vous,
Isabelle