« C’est le doyen des résidents suisses »
07/09/2022 Bonjour à toutes et à tous,
C’est le doyen des résidents suisses d’Auroville qui l’a dit.
De la pluie comme ça, à cette époque c’est pas normal, a t-il affirmé.
L’année dernière il en a été de même, et c’est très mauvais pour le cycle de la nature.
Ces pluies abondantes arrivent trop tôt pour ce fin connaisseur d’agriculture, fermier et précurseur à Auroville.
Trois heures en discontinu un de ces jours derniers…
A l’évidence, la nature se gave, se gorge, s’imbibe, c’était vraiment palpable lors de mon tour matinal au Matrimandir.
Force est de constater que ce changement de rythmes et de cycles n’est pas sans impacter nos vies et nos organismes encore bien humains.
Et pas toujours facile de jongler avec les perturbations extérieures qui affectent sur leur passage, et de la même façon, toutes les cellules du monde environnant et au-delà.
Ça avait commencé dès le réveil pour moi.
Sur mon téléphone, s’affichait un premier message local et d’ordre général signalant l’arrivée inquiétante d’une pandémie d’autoproclamé·e·s durant la nuit.
Un deuxième message s’interrogeait à propos d’un document dont je n’avais ni cure ni trace, ça arrive.
Quant au troisième message, je le trouvais à son tour bien plombant, pour des nouvelles fraîches du matin.
Du coup, je m’étais mise en retard pour le boulot après lecture de tout ça.
Car j’avais malgré tout pris le temps de prendre mon petit-déjeuner, après mes exercices de sport.
Puis il m’avait fallu aussi, après tout le reste, traiter cette volumineuse correspondance…
Pourtant, je savais bien, fort heureusement, que tout ceci n’allait pas durer.
Car après la pluie vient le beau temps, n’est-ce pas comme cela que tout fonctionne ?
N’empêche que l’avalanche d’éléments contrariants, ça fait bien suer sur le moment, quand même…
Le soir venu, bonne nouvelle, je constatais que pfff… tout s’était évaporé !
Alors que faire, semer ou ne pas semer, planter ou ne pas planter ?
Faire selon son intuition et accueillir le moment présent…
Bien à vous,
Isabelle
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